sans cesse

popwar

jeudi 31 décembre 2009

CP


**//Vision Gobale/
#Le future fusionne avec le présent. Il n'y a pas d'armageddon nucléaire. Il y a trop grand investissement à perdre. Le nouveau terrain de combat ce sont le esprit du peuple.
#Les méga-corporations sont les nouveaux gouvernement.
#Possèder l'économie c'est possèder le pouvoir global.
#Le monde se sépare en milliards de sous-culture dont chaque culte possède leurs propres languages, codes et style de vie.
#Les domaines d'informations numérique sont les nouvelles frontièresé
#Il y a du bonheur à travers le chimique.
#De petits groupes individuel peuvent porter atteinte aux gouvernement et aux corporations à travers une console.
#La force de la "computer culture" est exprimé à travers l'art numérique, les communautés virtuelles, les hackers et les sous-cultures urbaines et technologique.
#L'image du "nerd" est dépassé, les gens ne sont plus gêné à propos du rôle de l'ordinateur et du web dans les sous-cultures.
#L'ordinateur est un outil utile, une importante augmentation humain. (Interface Homme-Machine).

**//Attitudes/
# L'information veut être libre.
#L'accès à l'information (physique ou digital) qui peut nous aprendre quelque chose sur le fonctionnement de notre monde devrait être illimité et total.
# Ne pas croire l'autorité.
# Promouvoir la décentralisation.
# DIY. (Faite le vous même)
# Combattre le pouvoir.
# Ébranler le système.
# Expérimenter les limites.

**//Philosophie/
#Se rebeller contre l'autorité oppressive qui se veut agressive.
#Penser par vous même, questionner l'autorité.
#Prendre le contrôle est la responsabilité de tous.
#Douter de tout.
#Le meurtre est pour les faibles.
#Le style contre la substance.
#Anti-totalitarisme. L'anarchie est primé.
#Se battre pour une moral spirituelle et utopique de "despotisme illuminé".
#La démocracie est une supercherie. L'individu est primé, pas la dictature massive.
#Utiliser la technologie pour promouvoir la liberté individuelle.
#La convergence entre l'humain et la machine n'est pas une déshumanisation.
#La simulation digitale fait maintenant partie de l'expérience sensorielle.
#L'ordinateur peut apporter la liberté et le contrôle.
#L'attitude.

mardi 29 décembre 2009

L'illumination des Phares

Parfois, même fréquemment, il m'arrive de me questionner sur la légitimité de vouloir «créer» pour vivre. Pourquoi est-ce que je voudrais devenir un cinéaste? Est-que la société va pouvoir en bénéficier? Je ferais mieux de devenir professeur, ou de faire du travail humanitaire toute ma vie...non? Non. Hier, j'ai eu l'occasion de dévorer une de ses œuvres qui redonne foi en l'art. Une sorte d'illumination. Pauvre matelot, j'étais perdu en des eaux troubles, mais les phares m'ont permis de renouer avec la terre ferme:

Rubens, fleuve d'oubli, jardin de la paresse,
Oreiller de chair fraîche où l'on ne peut aimer,
Mais où la vie afflue et s'agite sans cesse,
Comme l'air dans le ciel et la mer dans la mer;

Léonard de Vinci, miroir profond et sombre,
Où des anges charmants, avec un doux souris
Tout chargé de mystère, apparaissent à l'ombre
Des glaciers et des pins qui ferment leur pays;

Rembrandt, triste hôpital tout rempli de murmures,
Et d'un grand crucifix décoré seulement,
Où la prière en pleurs s'exhale des ordures,
Et d'un rayon d'hiver traversé brusquement;

Michel-Ange, lieu vague où l'on voit des Hercules
Se mêler à des Christ, et se lever tout droits
Des fantômes puissants, qui dans les crépuscules
Déchirent leur suaire en étirant leurs doigts;

Colères de boxeur, impudences de faune,
Toi qui sus ramasser la beauté des goujats,
Grand coeur gonflé d'orgueil, homme débile et jaune,
Puget, mélancolique empereur des forçats;

Watteau, ce carnaval où bien des coeurs illustres,
Comme des papillons, errent en flamboyant,
Décors frais et légers éclairés par des lustres
Qui versent la folie à ce bal tournoyant;

Goya, cauchemar plein de choses inconnues,
De foetus qu'on fait cuire au milieu des sabbats,
De vieilles au miroir et d'enfants toutes nues,
Pour tenter les Démons ajustant bien leurs bas;

Delacroix, lac de sang hanté des mauvais anges,
Ombragé par un bois de sapin toujours vert,
Où, sous un ciel chagrin, des fanfares étranges
Passent, comme un soupir étouffé de Weber;

Ces malédictions, ces blasphèmes, ces plaintes,
Ces extases, ces cris, ces pleurs, ces Te Deum,
Sont un écho redit par mille labyrinthes;
C'est pour les coeurs mortels un divin opium.

C'est un cri répété par mille sentinelles,
Un ordre renvoyé par mille porte-voix;
C'est un phare allumé sur mille citadelles,
Un appel de chasseurs perdus dans les grands bois!

Car c'est vraiment, Seigneur, le meilleur témoignage
Que nous puissions donner de notre dignité
Que cet ardent sanglot qui roule d'âge en âge
Et vient mourir au bord de votre éternité!


La préservation de la dignité, voilà le vrai mandat de l'art.

Malheureusement, j'ai l'impression que le cinéma s'est perdu un peu. L'expérience d'un film au cinéma se transforme. Avec des films comme Avatar, regarder un film doit égaler les sensations fortes d'un manège à la ronde... On dirait que l'on est en train de pervertir le cinéma. Il faut que l'on redonne sa juste place au cinéma. Je propose qu'on fasse juste des films de genres psychédéliques avec un contenu solide et que l'on recommence la vieille tendance des «midnight movie matinee» en projetant nos films dans des salles sombres tard le soir. Se créer une notoriété qui pousserait les gens à voir des films pour lesquels ils n'auraient initialement aucun intérêt. La mise en oeuvre d'un vaste réseau de cinéclub pourrait aider aussi....

GUAL qui a toujours un peu la foi, merci Baudelaire pour tes phares

samedi 26 décembre 2009

Faire.

Ça me fait capoter de vous entendre parler autant de cinéma et sa conception et de ne jamais voir ce que vous faites. Si vous voulez seulement en parler, je suis «down», mais un moment donner arrêtez d'élaborer des théories cinématographiques comme des académiciens et faites-en des films, des trucs expérimentaux, des videoclips, des films de porn.

Si seulement vous mettiez quelque chose derrière vos paroles, tout le monde en bénéficieraient.

J'exprime peut-être mon dedans intérieur qui veut être sur un plateau en ce moment, mais personnellement j'ai eu quand même quelques plateaux durant l'année scolaire et je parle de ces expériences-là.

De théorisé tout ne sert pas à grand chose. De savoir que E.T. est en fait une merde interstellaire et que c'est un film sur la scatophilie n'aide pas à FAIRE des films.

Les deux seuls gars que je vois travailler c'est rabot et Jo Peters, et j'aime voir du monde qui réussissent dans ce qu'ils entreprennent. Félicitations.

Joyeux temps des fêtes.

vendredi 25 décembre 2009

le 25


JOYEUX NOËL

mercredi 23 décembre 2009

Après dilemme, une question

Parce que le cinéma peut être artistique comme propagandiste,
Le cinéma est-il un bon moyen d'éduquer ou un bon moyen de corrompre les gens?

mardi 22 décembre 2009

Le coup de vent qui ferme les portes.



C'est ce coup de réalisme quand tu veux montrer un Fellini à tes amis et ils s'en câlissent. On va voir 2012.

C'est le sentiment que tu ressens quand tu leur montres un film sur lequel t'as travaillé pendant des mois et ils te disent "C'était cute". Je veux parler. Si j'ai fait ce film, c'est parce que j'aime le sujet. Cute ou pas.

Des fois, il faudrait peut-être se résigner à un seul rêve : AH ET PUIS, JE NE L'ÉCRIRAIS PAS.

--




I ga ma money

lundi 21 décembre 2009

Science is fiction: A Space video by Orsolov

Samedi passé, moi, Éric et Jay on a tourné sur le tas un film de science-fiction. J'ai bien aimé le concept qu'on a trouvé: Un extra-terrestre d'une autre planète envoie aux humains un vidéo pour leur donner une preuve d'existence, car sa planète va bientôt se détruire.

J'aimerais reprendre ce concept et le tourner avec plus de préparation. On pourrait tourner dans le studio blanc. Ça serait le vaisseau spatial de l'alien. Il porterait une sorte d'uniforme d'astronaute un peu minimaliste dans le look. Avec des objets on pourrait montrer son vaisseau spatial à l'écran. Une bande-sonore électro abstraite se présente.

Voici l'histoire:

Sur un fond entièrement blanc, une figure vivante est assise sur une chaise. La caméra se rapproche tranquillement de lui. (À certains moments dans le monologue de l'e.t., un projecteur projète sur lui et le mur blanc des images de ce qu'il raconte.)

L'alien s'adresse aux humains:
Bonjour la planète Terre. Je m'appelle Oteth Orsolov. Je viens d'une autre planète, située à quelques systèmes solaires de vous. Non. Je venais d'une autre planète. Je ne crois plus que je peux dire qu'elle existe encore. Ma planète est morte. Elle était semblable un peu à la vôtre. Fragile. Il semble que mon espèce était vouée à détruire son environment. Il manquait de ressources. Hier, la terre était si abondante, et aujourdh'ui, elle est aride. Nous avons épuisé les ressources. Les guerres ont éclaté. Présentemment, ma planète est un vaste désert où l'on y trouve aucune espèce vivante. J'ai été témoin de l'espace, situé sur une station spatiale. Comme avec ma planète, j'ai moi aussi épuisé toutes les ressources de mon vaisseau. Mon espèce est condamnée. Je vous envoie ce message, pour que vous sachiez que ma planète existait. Pour éviter que l'on tombe dans l'oubli. Dans l'espace, il semble inévitable que l'on disparaisse tous dans le néant. Toutes les étoiles, toutes les planètes. Je vous envoie ce film pour que vous sachiez que j'existait. Qu'une autre forme de vie que la vôtre...existait. Nous sommes un témoignage. Face à l'inéluctabilité de la mort, je pose ce dernier geste en forme de désespoir, pour donner un sens à ma vie, à mon espèce. Celui de continuer à vivre dans la mémoire collective. Je crois que c'est là l'ultime sens de la vie, lorsque l'on est condamné à se fondre au néant de l'espace. Nous avons toujours essayé de marquer l'environment dans lequel on vit. Laisser sa grosse trace. Peut-être à nos dépends aussi....Voici mon vidéo la Terre. Que je ne meurs jamais dans l'oubli, au revoir!

L'écran devient blanc.

Le générique embarque.

GUAL

samedi 19 décembre 2009

Plus rien ne fait de sens.

Je hais ceux qui ne sont pas morts.
Ceux qui ont perdu la vie,
Essai de la regagner
Ou bien ils sont damné une deuxième fois.

Je ne veut pas que mon père meurt...
Je l'aime trop!
Je pourrais donner ma vie sans hésiter pour mes frères.
Ma mère est perdu, je m'ennuie d'elle.

...

jeudi 17 décembre 2009

Introspection.

Pourquoi je dessine toujours mon père ?

toujours sévère.

Pourquoi je dessine toujours ?

très cervical.

Pourquoi je ?

primal.




OJO.




vendredi 11 décembre 2009

kk... c'est comme ont veut.

1969
1979
1989
1999

Chaque fin de décénie est relier directement a mon imaginaire via des images et des sons.

69: Acid rock, Cinéma underground (Nouvelle Vague, Warhol), Noise, Naissance du punk, Expérimentation Électronique.

79: Réinvention du punk, New Wave, début de la house a chicago, Londre, Throbbing gristle et tout les crack pot qui font du noise core.

89: Début du mouvement techno, Expérimentation minimaliste du côté de la dance, Je naît un an au paravant, je vie la fin de la décénie sans meme m'en aperçevoir. La vidéo, Le cyberpunk.

99: Mort et naissance du cyberpunk, Musique électronique qui sort de l'underground tranquilement, Jeux en lignes.

On ai en 2009... bientôt ça va être derrière.
Je vais vivre ma troisième fin de décénie.
Je vais vivre mon 1969, mon 1979.

Je sais pas comment vous expliquer. On l'a sous nos yeux. Dans 30 ans les gens de 20 ans vont peut etre écouter la musique de 2009 et se dire qu'ils sont née a la mauvaise époque.

Moi j'suis de plus en plus convaincu que j'suis née dans la bonne. La mienne, ma génération. Anyways... j'pourrais en dire long sur notre génération... celle qui est et celle que j'aimerais voir devenir.

(Divaguation): J'ai 21 ans, bientôt 22, je travail dans un entrepôt et j'essais de faire quelque chose de ma vie a temps partiel. J'suis pas grand chose même si pour moi je suis l'absolu qui aspire a quelque chose de plus grand. J'aime l'humain et l'humanité. Entre 17 et 19 ans je la détestais. Maintenant je l'adore... je veut du bien. Je veut être, devenir, créer et ne pas etre oublier... vivre 2019 dans les tranchés intellectuelles.

Réfléxion sur un exercice catholique,

Réflexion sur un exercice catholique,


  1. Dites « Jésus Christ » bien vite. Qu’est ce que vous vous dites?

  1. Dites « Monde » bien vite. Qu’est ce que vous vous dites?

  1. Dites « Paradis » bien vite. Qu’est ce que vous vous dites?




«Exercice con





jeudi 10 décembre 2009

confidence d'une confusion.




















OJO.

Volet 5

Featuring oJo :D (merci mec!)


enfin dispo ici: http://radiovideoelectrotechno88.blogspot.com/2009/12/2h81.html

et bientôt, tous les volets en petits carnets vendus à 25 cennes chaque.
---
Votre ami,
Deaf Jonquille

mercredi 9 décembre 2009

RE: Big Party pour le Nouvel An!

Voici un petit texte que j'ai écrit quand j'ai répondu à une invitation de la part de mes anciens amis du secondaire.
Ils ne savent plus vraiment ce que je suis devenu, parce que bon, on s'est tous un peu perdu de vue.
Je vous le partage.

Désolé.

Ce petit poème.
Pour vous souhaiter
Ce triste emblème.

Mais la joie est quand même là
Même si vous ne fêteriez pas avec moi.
Avant tout, Joyeux Noël.
Des jeux de cervelles.
Une petite auto.
Une grosse moto.
Et la paix,
A tout jamais.

Ensuite c'est le nouvel an.
" -2009 ce sera quand?"
" -Plus jamais Pedrito."

(2010 prend la place.
Mouvement de masse.
La tristesse et la joie
Vous revivrez a travers les mois)

" -Mais sache ceci mon enfant.
Le temps l'emporte le vent."
Dit le vieux Monsieur.
A travers la sagesse de ses yeux.

"La vie va à travers les temps.
Toujours dans la joie et toujours dans la tristesse.
Bougeant comme la douce caresse...
Du triste et joyeux vent."

A vous tous,
Amis que j'aime et que j'ai aimé,
Je vous souhaite une merveilleuse année.
Vivez le moment présent.
ERIC BOURON

(je ne pourrais pas être là).



dimanche 6 décembre 2009

Analyse d’un texte nihiliste

Analyse d’un texte nihiliste,



La subtilité. Le regard humble et surtout cette ironie du sort, ont fait que certainement jamais je ne serais pas celui que je voudrais.


C’est quand même étrange…


Alors j’ai décidé de ne rien vouloir. Je ne voulais être personne.

Et me voilà!






Mais je pense…je pense…






Mais…mais…mais..... si …… si je ne suis devenu personne? Je suis quand même devenu celui que je voulais.



« C’est ça la subtilité. »







vendredi 4 décembre 2009

Entre deux.

Je possède un Havre,
j'y suis assis depuis déjà quelques heures ou plus de jours.
les mains libres j'ai tendence a prier lorsque je suis assis en lotus. Pourtant l'amusant la dedans c'est que je ne voue aucune attache particulière à une ou plusieurs religions. Je ne crois pas, mais j'assimile très bien la portée de la croyance.

....je me meurt.
Le royaume que j'ai bâtis de mes propres mains, que je salissait a souhait sur les roches que je tailladais au couteau, meurt. meurt,

je me meurt.
- Il se meurt !!! ce n'est pas possible ! aberration des dieux ! absence de sens !
- Allez vous bien mon cher ?

...qu'on m'amène un psychologue.
IMMÉDIATEMENT

Entre le psychologue. Un homme grand et svelte qui couvre tout le bas de son visage d'un barbe brune très forte. vêtu d'un complet bleu grisatre, pantalons agancés au tailleur.

- mmmm je vois mr, vous êtes mort. tout les signes portent à croire que vous vivez, cependant vous êtes mort...et ce depuis déjà 15 jours. 15 jours de décrépitudes intérieurs.
Vous voyez les dessins que vous avez peint et accroché au mur ?

...oui je les voies, se sont les portraits de mes trois filles; Animone, Ildia et Maryse.
Elles sont jolies (pause)

ÉCHO- jolies, jolies, jolies, je suis mort, mort , jolies.

- Hé bien moi je ne les vois pas mr. Les portraits se sont très rapidement dissipés dans l'air suite a votre mort. il ne reste que des morceaux de canevas vides. l'encre coule encore sur les murs en dessous de ces derniers, qu'avez vous donc fait de votre vie mr, qu'en avex vous fait ?

....je crois avoir avancer, mais pourquoi ? dans quelle direction ? et Surtout pourquoi ?.... aurai-je dû rester au moment choisie dans ma vie ? me séparer de moi qui vie le moment pour m'asseoir tout près de moi et me regarder aller sans bouger, sans espoir de mouvement ? Suis-je vraiment mort ? ....Les gens vont m'oblier donc, je ne veux pas être oublié.... je ne veux pas.

(semi morceaux de théatre absurde peu-être.)
OJO.

dimanche 29 novembre 2009

La FOLIE des MOINS que RIEN.

La folie des moins que rien.

J’essais de savoir maintenant qu’est ce qui se passe dans ma tête. C’est difficile parce que ‘un mouvement de danse de gauche a droite me fait écrire tout bizarre.

La folie des moins que rien.

C’est etrange comment on peut très bien essayer d’écrire sans rien vouloir écrire. Étrange comme penser au futur qui ne relira pas. La folie des moins que rien.

Mon dos se courbe. Je deviens vieux. Très vite. Des fois je rêve que je ne sens plus mes pieds. Et que mon dos est tout cassé.

La folie des moins que rien.

Je pense au futur. Est-ce moi qui décidera de mon destin, ou bien les imprévus. C’est le doute ultime. Mais je ne suis pas rendu là. J’en profite et c’est tout ce qui compte. Elle est trop courte.

La folie des moins que rien.

J’aimerais remercier toutes les personnes qui ont rendu ça possible Ma mère, mon père, ma sœur, mes chats, mon chien, ma chaise, mes jeans, mes boxers, moi, ma peau, ma bouge, mes yeux, mes narines, mes oreilles, mes tympans, mes intestins, ma foie, mes poumons, mon cerveau, mon cœur, mon âme, le ciel.

La folie des moins que rien.

L’espace; la folie des moins que riens. L’Univers; la folie des moins que rien. L’infini; la folie des moins que rien.

L’imagination; la folie des moins que rien.

Je suis paresseux et je suis bien.

Peut-être que si je me forçais…

Mais non! Je suis bien!

Dans cette folie des moins que rien.

jeudi 26 novembre 2009

AKIRA - Us trailer 2011

Depuis le temps qu'on attend une adaptation d'AKIRA made in Hollywood.

dimanche 22 novembre 2009

Montréal

* "Bankrupt Child" de Guy Leblanc (album: Quiconque Meurt Meurt à Douleur - Bande Originale) * écoutée 21 fois en ligne, pour le feel de Montréal, la ville trash, triste, et mélancolique.

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« "Chapter One. He adored New York City. He idolized it all out of proportion." ...Uh, no, make that: "He-he... romantizied it all out of proportion. Now... to him ... no matter what the season was, this was still a town that existed in black and white and pulsated to the great tunes of George Gershwin." ... Ahhh, now let me start this over... "Chapter One. He was too romantic about Manhattan as he was about everything else. He thrived the hustle... bustle of the crowds and the traffic. To him, New York meant beautiful women and street-smart guys who seemed to know all the angles." ... Nah, no... corny, too... corny... for... my taste (clearing throat). .. I mean, let me try and make it more profound. "Chapter One. He adored New York City, although to him, it was a metaphor for the decay of the contemporary culture. How hard it was to exist in a society desensitized by drugs, loud music, television, crime, garbage." Too angry. I don't wanna be angry. "Chapter One. He was as... tough and romantic as the city he loved. Behind his black-rimmed glasses was the coiled sexual power of a jungle cat." I love this. "New York was his town. And it always would be."» - Woddy Allen, Manhattan (1979)
*Faire jouer "Rhapsody in Blue" de Gershwin*


J'ai repensé à ça, hier, en sortant de la place Bonaventure pour le Salon du Livre... "Damn... j'aime cette ville... Montréal". Le centre-ville, Ste-Catherine, St-Denis, Peel, le downtown, Place-des-Armes, Champ-de-Mars, les petites boutiques, le vieux port, l'enseigne Farine Five Roses. Bref, toutes ces places que je ne saurais nommer par leur nom, mais dont je reconnais toute la saveur.

Et pourtant, il y a aussi la saleté... Tous ces appartements et commerces vidés, démolits... Ça me rend nostalgique... Pourquoi donc, d'ailleurs?

Ah oui, ça me revient... merde.... C'était l'été 1998 ou 99, quelque chose comme ça, yavait Les Fourmis de Leloup qui pognait pas mal, le film Quiconque Meurt de Morin qui sort... La petite famille Derome sort de La Ronde. Ya un punk à lunettes (ça m'avait marqué, des lunettes sur un punk) qui est à terre à ma gauche, y saigne, son amie le tient par derrière, pis à droite ya un autre punk, debout, avec des roches dans ses mains... On passe entre deux roches tirées...
Après ça, dans la voiture, c'est le silence du malaise. J'ai juste le souvenir que c'est à ce moment là que j'ai entendu "Je joue de la guitare".

En revoyant Quiconque Meurt dernièrement, j'me suis rappelé pourquoi je pense souvent à Leloup quand je vois des vitrines d'ancienne shop maintenant fermée, abandonnée: j'ai connu l'artiste peu de temps après avoir vu le film de Morin, et le clic s'est fait. Junkies, piaule crade à mort, musique triste, et j'ai peur de l'héro... et j'ai peur de l'héro. Ya aussi le Mile-End. Ça pue le loup dans toutes les rues du quartier. Je m'y suis souvent retrouvé, seul ou avec mon père. Je ne savais même pas que c'était ce quartier, mais je trouvais ça empreint de "Natalie" et "Rock'n'roll et pauvreté", étrangement.

L'hiver à Montréal, c'est St-Laurent, moi qui achète le dernier cd de Blink 182, avec "Down" et autres "Stockholm Syndrome", etc. C'est la neige qui tombe sur le Métropolis à mon premier show à vie, en 2005. C'est le terminus Cote-Vertu apres une soirée bien arosée avec une amie du cégep, en pensant que ça aurait pu finir dans le lit, et puis non c'est une amie, et c'est mieux ainsi. C'est le Salon du livre de mon enfance, quand on y allait le soir. La fois où on est revenu en voiture, sous la douce neige, la lumière orangée des lampadaires, moi qui lit ma bd de Baptiste, le clodo dans sa poubelle, alors qu'on se dirige vers le condo de la soeur de papa. C'est aussi le théâtre pour le cours d'anglais: le Centaur, que ça s'appelle. Les boutiques du Champs-de-Mars... quelle beauté.

L'été à Montréal, ça sera toujours le Vieux-Port, avec les Bouqinistes (moi et mon frère qui répétons sans cesse: "Vive l'été...." en voyant les jeunes femmes en top moulant devant nous), les caricatures sur place, les pique-nique. C'est aussi les voyages sur l'autoroute 13, avec mon père, après mes cours d'été en secondaire 2. Le passage à travers la ville, vu de haut, j'ai toujours trouvé ça empreint d'une certaine beauté triste... vous savez, les vieux batiments, la noirceur de pollution qui leur donne l'impression d'avoir passer au feu, il y a 40 ans. C'est La Ronde, du temps que c'était encore le fun, avec la famille, et aussi la fois, plus tard, avec mon frère quand je commençais à tripper The Doors (on est en 2006), et que je lisais les nouvelles de Salinger. C'était la dernière fois que j'y suis allé. L'été à Montréal, c'est aussi les nombreux retours au Festival du Jazz, dont celui où yavait une femme qui a cédé à la canicule sous nos yeux d'enfants...

Montréal, c'est les grandes rues, les autoroutes qui n'en finissent plus, c'est le métro et les clodos, les boutiques et les cafés, les hotels et les souterrains, c'est le Québec parsemé ici et là d'Angleterre, ce sont les vieux bâtiments souillés contre les immeubles quasi futuristes, c'est l'ordre et le fouilli. La beauté dans la "laideur".

J'ai beau dire que j'aime pas Montréal, c'est pas vrai... La ville, j'aime. J'adore.
Les habitants, ct'une toute autre affaire, mais je partirai pas là-dessus :)



Jean Derome, 22 novembre 2009, 23h28

vendredi 20 novembre 2009

la faim: sc.5

Des étudiants regardent à travers la fenêtre de la porte (où l'on voit visiblement des tâches de sang) menant sur une salle de classe qui semble vide.
À l'intérieur, il y a un élève. Il est recroquevillé sur lui-même, seul dans un coin de la classe.
Il se balance. De façon à peine perceptible, il marmonne.
Les élèves le regardant de l'extérieur de la classe, spécule.

De profil, une élève du groupe parle plus fort. Elle semble se parler à elle-même, ou est-ce à nous qu'elle parle?
Ce matin, Maxime pi moi on a marché à l'école ensemble. On habite pas mal dans le même quartier, fak on fait souvent ça quand on peut. Il devait faire un oral d'ERC ce jour-là. Il devait parler de ses croyances, ou du moins ces idéologies face à l'existence. Dieu yé existe tu? À ce qui paraît ça allait bien son oral. Tout le monde l'écoutait parler. Mais quelqu'un a cogné à la porte, et c'est Max qui est allé l'ouvrir. La personne c'est automatiquement jetté sur lui. Max, il se débattait. La classe s'est vidée et quand la personne est sortie, yavait une flac de sang autour de Max. On a fermé la porte, à clé. Plus tard, Max s'est relevé. Est-ce que c'est encore Max? Il a essayé de sortir. On a pas cédé. Maintenant, il attend... Il attend de mourir.
Et en plus, à matin...il m'a avoué qu'il m'aimait.

(sur le monologue de Sophie, on voit des images brèves de ce qu'elle raconte. Les images proviennent de qualité de vidéos différentes ou elles sont filmées sur une télévision où elles apparaient)

mercredi 11 novembre 2009

la faim : sc.4

Trois garçons dans la cour arrière, deux heures avant le dîner, fuck le cour.
Ils sont dehors, ils se partagent une cigarette à trois.

Ils parlent de filles.
Ton top top 5 de notre niveau?
Stéphanie, Isabelle, Émilie, Catherine, Jessica
Toi?
Isabelle, Stéphanie, Jessica, Geneviève, Sandrine
Moi?
Marie-Claire, Sarah, Joannie, Marie-Ève, Geneviève
Goût bizarre.
Ils continuent parler de filles. Celles qui les intéressent. Les professeurs qu'ils trouvent belles. Ça ne finit plus. Par contre, on a l'impression qu'aucun des garçons n'a eu des rapports très intimes avec des filles. Ils s'accusent tous mutuellement d'être puceau et ils se moquent l'un de l'autre.

Une fille s'approche d'eux. Les gars l'aliène de leur regard, c'est stéphanie. Quelque chose semble avoir changer... Des morceaux ci et là sont absents. Elle est presque moche. Quelque chose ne semble pas aller... Elle frappe un membre du trio très fort. Elle se jette sur un autre. Elle lui mord l'avant-bras. Le garçon se débat et hurle de douleur. Les autres partent en courant...

la faim : réflexions, impressions

Je crois que l'on devrait être aussi proche des survivants que des zombies. L'utilisation de la voix-off de plusieurs personnages me semble comme une bonne idée, un film chorale de zombies et d'humains.

Ils parlent de quoi? De soucis, de problèmes personnels, la vie à l'école, la vie.
Comme des messages laissés derrière, plus authentique, que lyrique. criant de vérité.
C'est comme ça que le message doit passer.

Montrer les zombies qui mangent, les étudiants et professeurs qui essaient de survivre, transposé ça durant l'hiver.

Trame sonore vivante. Ambiance électro, sons végétales, hivernales, minimaliste.

dimanche 8 novembre 2009

Underground

1. Contrer le système pas une micro sociétés offrant une alternative complètement réactionnaire aux media présents.

2. Constituer une banque de données du plus d'information possible sur divers support médiatique dans le but de les rendre accessible autant de façon physique que digital.

3. Mettre sur pied un système de communication informatique (blogs, chatrooms, forum, etc) protégé à l'abri des moteurs de recherches.

4. Mettre sur pied une radio clandestine broadcastant autant en fm dans une région donnée que sur le web.

5. Promouvoir le download illégal en innondant certains site web "torrents tracker" d'une foule de fichier médiatique.

6. Mettre sur pied un magazine mensuel sur support physique et numérique qui fait la promotion et le compte rendu de nos actions.

7. Organiser des soirées de fête hors de l'ordinaire qui transgresse le normes habituelles.

8. Commettre des actes de déstabilisation social agressif envers le système (Non pas directement envers les gens qui y évolue).

9. Ne pas reculer devant le système qui n'hésitera pas à utiliser la loie pour criminaliser nos faits et gestes. Se tenir le dos droit et rester honnête.

jeudi 5 novembre 2009

la faim sc.3

L'heure du midi.

Les ravages ont commencé. Une silhouette grisâtre occupe une grande partie de l'Écran. Devant moi, il y a le couloir. On peut m'entendre haleter un peu. Je n'ai qu'une seule idée. Une unique pensée: Manger. Je marche depuis quelques temps maintenant. Les classes sont vides ici on dirait.
J'entends un bruit. Des bruits de pas, je m'élance vers eux. Les bruits de pas augmentent la cadence. Je tourne un couloir et je le vois au loin. Un nerd. Le bol de la classe. J'ai faim.
Je cours rapidement et je le rattrape peu à peu. Je l'agrippe par la manche et lui assène un lourd coup sur la tête. Il tombe à terre et je me projette sur son épaule gauche. Il pousse un cri étouffé. Satisfaction. Je dévore.

mercredi 4 novembre 2009

L'ennui...

Sixième année du primaire.
Je me lève a 7h pour aller a l'école d'habitude.
Par contre depuis deux semaine je me lève a 5h pour avoir deux heures de libre avant de partir.

Deux heures chaque early mornings pour jouer a Suikoden II.
C'était plus que tout autre jeux pour moi... c'était un monde entier qui s'ouvrait. Je règlais les magouilles politiques, menait la résistance, recruitait sans cesse de nouveaux membres... c'était juste Épic avec un grand E accent aigue.

mardi 3 novembre 2009

terrebonne

Dans un grand centre d'achat.
Fine couche de neige au sol.

Je viens de simili rompre d'une relation, mais je garde le petit frère de la fille en question.
En passant devant un Jean Coutu, j'aperçois qu'au comptoir photo, il y a des négatifs à vendre qui ne sont pas là d'ordinaire.

Je fouille, je fouille, j'ai un appareil digital.
Je pleure.

Dans le centre d'achat, je glisse avec tommy-boy.
Lorsque je jète un coup d'œil en arrière, il n'est plus là.

scénario: la faim sc. 2

Le matin. C'est l'hiver.

Je décide de prendre un détour pour aller a l'école aujourd'hui. Je vais passer par les bois.
Ça me donne le temps de finir mon petit spliff avant le cours d'histoire le matin.
Je sais que c'est tôt, mais aujourd'hui on va voir Nuit et Brouillard de Resnais.
Alors, je me mets en forme.

Les sapins sont accablés par la neige sur leurs branches. Le sol est couvert de neige partout a l'exception d'un petit chemin sur lequel on piétine fréquemment. Bref, c'est connu comme endroit.
Les arbres sans feuilles n'en demeurent pas moins magnifiques couverts de neiges.

La classe. Tout est sombre. Une lanterne magique projette une image sur un écran. On y voit pleins de cadavres qui sont poussés par une pelle mécanique. L'image est sombre. J'y tr0uve par contre une certaine vérité. Ca doit etre mon spliff.

De facon un peu étouffée, on entend quelqu'un cogné. Et puis on entend plusieurs coups cognés de facon succesive. Le professeur ouvre la porte. Quelqu'un tombe de l'autre coté dans la classe.

Il saigne du bras gauche. Il tente de nous balbutier quelque chose, mais il marmonne trop, on ne comprend rien. Soudainement il semble s'étouffer. Il crache du sang. On remarque qu'il perd des morceaux de chairs sur le visage, les bras, le coup. Ses dents s'aiguisent.

Il nous regarde. Je crois que...

On ne comprend pas ce qui lui arrive. Mais il a l'air de nous vouloir du mal.

Zombies.

La police met l'école en quarantaine. Tout le monde n'a plus qu'un seul but: survivre.

Vivants, zombies, professeurs, étudiants, d'une manière ou d'une autre, tout le monde veut vivre.

dimanche 1 novembre 2009

scénario: la faim

C'est le matin. C'est l'hiver. Les fenêtres sont givrés. Les routes enneigés. La nature autour est morte, plutôt figé dans le temps...

Le bus arrive. Jaune. C'est de même. On est dans le nord, loin de la ville, isolé, écrasé.
Allez hop!
Le bus redémarre, il slalome sur les virages. Je ne veux pas aller a l'école aujourd'hui, en plus j'ai une vilaine grippe. Mais bon...on m'a poussé en dehors de la maison.

Je rentre pour mon cour. Mathématique. Les étudiants autour de moi se pressent de rentrer en classe. Je ralentis le pas. Je bois de l'eau. Les maths me font chier. J'ai pas besoin de tout calculer dans la vie tu sais. J'ai pas besoin d'être régi par des lois.

Le cour est plate je dessine dans mon cahier a la place, pleins de dessins qui veulent rien dire. Je tousse. Je tousse Je tousse Je tousse. Du sang sur ma manche. Les étudiants autour me regardent étrangement, je suis un zoo.

Je cours vers les toilettes. Bon prétexte. Je bois de l'eau, j'essaie de me nettoyer la bouche. Je tousse de plus en plus.

Je cour voir mon professeur. J'essaie de lui demander de l'aide, mais je tousse trop, je tousse pleins de sang. Je commence a avoir faim, tres faim.

Je ne suis plus le même, métamorphose.

Je regarde autour. Des yeux horrifiés pointés vers moi. Je regarde mon professeur. Je sens le besoin urgent de manger. Je dois survivre. Je me jette sur lui. Tout le monde crient.

Il se relève. Les étudiants les regardent, horrifiés. Il se jette sur eux.

Zombies.

La police met l'école en quarantaine. Tout le monde n'a plus qu'un seul but: survivre.

Vivants, zombies, professeurs, étudiants, d'une manière ou d'une autre, tout le monde veut vivre.

jeudi 29 octobre 2009

L'homme et la mer. or so.


Je ne sais donc pas comment je me suis rendus jusqu'ici,

Mais la dernière fois que j'ai eu conscience de mes jambes/membres
je voguait à voile vers les vents les plus chauds.
j'étais bien je crois/considère.
Tu étais bien ?

- je crois oui, les nuages étais évasif. j'étais seul. encore. j'aime être seul.

Et comment tu t'es ramassé ici ?

- Je ne sais pas en fait, j'ai dû avoir une demi commotion dût au choc incotrolable des vagues.
quelqu'un m'en voulais pour sûr. mais si personne ne m'en voulais ? c'était le destin ?

Voyons Jean, c'est profondemment irrationnel comme reflexion...

- Je sais que tout ca semble sans sens. je sais aussi qui je suis et où je vais, je crois du moins

D'accord. Pour le moment Jean, tâche de te reposer. tu as un tout un choc. tiens prends un café.

OJO

mercredi 28 octobre 2009

Idée de science fiction: Everything you do is a balloon

Inspiré par Tarkovski, et les Cyberpunks et les sons de Boards of Canada.

Dans un futur proche. Un monde qui semble être guère différent de celui que l'on connaît.

La Forêt.

Deux jeunes hommes dans la forêt. Images en couleurs. Ils sont Russes. Ils discutent ensemble sur différents sujets philosophie, art, politiques, amour la vie, bref tout. À travers les nombreux propos échangés dans une langue incomprise (le russe), on devine qu'ils se dirigent vers une destination quelconque où ils ont la ferme intention de «s'éclater». On suppose qu'ils sont en voyage en ayant comme indice les valises qui les accompagnent. Destination? Montréal.

La Ville.

Imaginé Montréal. Tout semble pareil. Sous cette ville existe le plus grand réseau de débauche in the world. Musique hallucinogène dans club trash. Jeux vidéos virtuels sous drogues. Musique électro/ambiant hypnotisante. Les touristes du monde viennent tous à montréal pour goûter aux expériences interdites.

Le Centre Sanitaire.

En montage alterné/ Les Russes se retrouve dans un bureau seul chacun. Un médecin est devant eux et leur pose divers questions concernant leur état de santé. Les vaccins qu'ils ont pris. Les pays visités. Ont-ils des ITS? Ensuite, les Russes doivent aller en lavement. Divers hommes les nettoient de tout bord, tout côté. On leur donne des médicaments, des vaccins. Ils doivent passer là avant d'aller en ville.

No more ink in my feather, à développer...

lundi 26 octobre 2009

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0j00
Mise en ligne par chubalez

mercredi 21 octobre 2009

There's no future. The future is now.

Batissons une nouvelle communauté.

1. Amener du matériel médiatique.
2. Illégal ou légal le dit matériel par notre entremise devient accessible gratuitement.
3. Combattre le système en s'opposant au loies qui régisse la pensée.
4. Rendre le tout physique. (Pas simplement internet).
5. L'information et la communauté doit fleurir en symbiose total entre le réel et le cybernétique.
6. Tenter l'impossible.

I provide material aka. J'veut être Magda.

Magda at YouFM Clubnight 19.08.2006 Pt 1 from Toxic-Culture.org on Vimeo.

A propos du lointain.

Y s'en va loin.
La pensée qui se laisse prendre par la main.
Vie de bien être matériel... sans expérience.

Elle est partie bien loin.
À peine un kilomètre.
Du vin, des hommes menteurs cybernétique.

Parti y'a pas longtemps.
Emprisonné dans les dillèmes
De la violence des hommes bon à rien.

Ses pensées divague.
Après tant de vécu.
Se laisser avoir par l'instabilité féminine.

Une vie computeriser.
Et les ages en moin.
La vie parfaite mouvementé.

Expériences qui mène au dégoût
Et a l'exhubérance de la création
Mais néanmoin, perdu dans le lointain du changement d'âge.

Dix ans a demander la porte
Manger, dormir et manger
Arrivé a terme, mourir de panique.




Une petite dédicace a propos du lointain.
De ceux qui me font soufrir par la distance.
On ai tous prisonnier.
Qu'on le veuille ou non, de toute sorte de choses.
J'attend avec impatience le jour ou la terre cessera sa rotation et que les jours durerons une éternité.

Cyberpunk Manifesto

Christian As. Kirtchev - 14 février 1997

Nous sommes des esprits électroniques, un groupe de rebelles libres penseurs, des Cyberpunks. Nous vivons dans le Cyberespace, nous sommes partout, nous ne connaissons pas de frontières. Ceci est notre manifeste, le manifeste des Cyberpunks.

I. Cyberpunk

1/ Nous sommes l’être Différent. Rats technologiques, nageant dans l’océan de l’information.
2/ Nous sommes l’effacé, le petit garçon qui s’asseyait à la dernière table dans un coin de la classe.
3/ Nous sommes l’adolescent considéré comme bizarre par tout le monde.
4/ Nous sommes l’étudiant qui hacke des systèmes informatiques et en explore les tréfonds.
5/ Nous sommes l’adulte assit sur le banc d’un parc, le portable sur les genoux, programmant la dernière réalité virtuelle.
6/ Ce garage farci d’électronique est à nous. Le fer à souder au coin du bureau et la radio démontée à proximité sont également les nôtres. De même que cette cave remplie d’ordinateurs, des bourdonnements d’imprimantes et des bips de modems.
7/ Nous sommes ceux qui perçoivent la réalité de façon différente. Notre point de vue nous permet de voir au delà de ce que les gens ordinaires peuvent. Là où ils n’entrevoient que l’aspect extérieur, nous décelons ce qui est à l’intérieur. C’est ce que nous sommes, des réalistes avec des lunettes de rêveurs.
8/ Nous sommes ces êtres étranges, pratiquement inconnus du voisinage. Ces êtres accordés à leurs propres pensées, demeurant jour après jour devant leurs ordinateurs, fouillant le net à la recherche de quelque chose. Nous ne sortons pas souvent de chez nous, juste de temps en temps, et uniquement pour aller au plus proche magasin d’électronique, au bar habituel pour rencontrer le peu d’amis que nous avons, ou un client, ou un refourgueur… ou juste pour une petite promenade.
9/ Nous n’avons pas beaucoup d’amis, seul un petit nombre avec lesquels nous allons à des fêtes. Tous les autres, nous les connaissons grâce au net. Nos véritables amis sont là, de l’autre côté de la ligne. Nous les connaissons à travers nos channels IRC favoris, nos newsgroups, des systèmes autour desquels nous rôdons.
10/ Nous sommes ceux qui n’avons rien à foutre de ce que les gens pensent de nous, d’à quoi nous ressemblons ou de ce que peuvent baver les gens dans notre dos.
11/ La majorité d’entre nous préfère vivre terré, inconnus de tous excepté de ceux dont nous ne pouvons éviter le contact.
12/ Les autres préfèrent la publicité, ils aiment la célébrité. Ils sont tous connus du monde underground, leurs noms y sont souvent entendus. Mais nous, nous sommes tous unis par une chose, nous sommes Cyberpunks.
13/ La Société ne nous comprend pas, aux yeux des gens ordinaires qui vivent loin de l’information et des idées libres nous sommes des êtres “bizarres” et “insensés”. La Société nie notre façon de penser, une société qui vie, pense et respire d’une et d’une seule manière, un cliché.
14/ Ils nous renient car nous pensons comme des hommes libre or la libre pensée est interdite.
15/ Le Cyberpunk n’a pas d’apparence extérieure, de signes particuliers. Les Cyberpunks sont des gens d’aspect ordinaire, connus de personne, de l’artiste technomaniaque, au musicien jouant de la musique électronique en passant par l’érudit superficiel.
16/ Le Cyberpunk n’est plus un genre littéraire, pas même une simple sous culture. Le Cyberpunk est une culture à part entière, la progéniture d’un nouvel âge. Une culture qui unit nos intérêts communs et nos points de vue. Nous sommes un groupe. Nous sommes Cyberpunks.

II. Société

1/ La Société qui nous entoure est entravée par sa volonté de ramener tout et tout le monde à elle, alors qu’elle s’enfonce lentement dans les sables du temps.
2/ Même si certains s’obstinent à ne pas le croire, il est évident que nous vivons dans une société malade. Les soi-disantes réformes dont nos gouvernements aiment tant se vanter, ne sont qu’un petit pas en avant, quand un saut définitif peut être fait.
3/ Les gens ont peur de la nouveauté et de l’inconnu, ils préfèrent l’ancien, le connu et les vérités vérifiées. Ils sont effrayés des apports du changement. Ils craignent de perdre ce qu’ils ont.
4/ Leur peur est si forte qu’ils ont déclaré les choses révolutionnaires des ennemis et les idées libres ses armes. C’est leur défaut.
5/ Les gens doivent abandonner cette peur derrière eux et aller de l’avant. Quel est l’intérêt de s’en tenir à peu quand vous pouvez avoir beaucoup plus demain. Tout ce qu’ils ont à faire est de tendre leurs mains et de ressentir le renouveau, d’accorder la liberté aux pensées, aux idées et aux mots.
6/ Voilà des siècles que chaque génération a été élevé selon le même schéma. Les idéaux sont suivis par tout le monde, l’individualité est ignorée. Les gens pensent de la même façon, conformément aux clichés qu’on leur a imprégnés dans leur jeunesse, la même éducation stéréotypée pour tous les enfants. Et lorsque quelqu’un ose défier l’autorité, il est puni et exhibé aux yeux de tous comme l’exemple à ne pas suivre. “Voilà ce qu’il arrive quand vous exprimez votre propre opinion et que vous contestez celle de votre professeur”.
7/ Notre société est malade et a besoin d’être soignée. Le remède est un changement dans le système…

III. Le Sytème

1/ Le Sytème. Vieux de plusieurs siècles, existant sur des principes qui ne pèsent plus rien aujourd’hui. Un Système qui n’a pas changé depuis le jour de sa naissance.
2/ Le Sytème est aberrant.
3/ Le Sytème doit imposer sa vérité pour pouvoir régner. Les gouvernements ont besoin que nous les suivions aveuglement. Pour cette raison, nous vivons dans une éclipse informationnelle. Lorsque des gens acquirent des informations autres que celles venant du gouvernement, ils ne peuvent distinguer le vrai du faux. Et donc le mensonge devient une vérité, une véritéfondamentale pour tout le reste. Ainsi les puissants contrôlent avec des mensonges et les gens ordinaires n’ont aucune notion de ce qui est avéré et suivent le gouvernement aveuglement, ayant confiance en lui.
4/ Nous combattons pour la liberté de l’information. Nous combattons pour la liberté d’expression et de la presse. Pour la liberté d’émettre nos pensées ouvertement, sans être persécuté par le système.
5/ Même dans les pays les plus développés et “démocratiques”, le système impose la désinformation. Même dans les pays qui ont la prétention d’être le berceau de la liberté d’expression. La désinformation est l’une des armes principale du système. Une arme dont ils sont passés maître.
6/ C’est le Net qui nous permet de propager l’information librement, sans limite de frontières.
7/ Les nôtre sont les vôtres. Les vôtres sont les nôtres.
8/ Tout le monde peut partager l’information, sans restrictions.
9/ L’encryption de l’information est notre arme. Ainsi, les mots de la révolution peuvent se propager sans interruption, et les gouvernements essayer seulement de deviner.
10/ Le Net est notre royaume, nous y sommes Rois.
11/ Les lois. Le monde change et les lois restent les mêmes. Le Système est immuable, seuls quelques détails sont rectifiés afin de repousser l’échéance, mais les concepts sont conservés à l’identique.
12/ Nous avons besoin de nouvelles lois. Des lois en adéquations avec l’époque et le monde dans lesquels nous vivons et non pas des lois édifiées sur les bases du passé. Des lois créées pour aujourd’hui et qui seront toujours valables demain.
13/ Ce sont uniquement ces lois qui nous retiennent, des lois qui ont grandement besoin de corrections.

IV. La vision

1/ Quelques uns ne se soucient guère de ce qui se passe au niveau global. Ils se soucient de ce qui se passe autour d’eux, dans leurs micro-univers.
2/ Ces personnes peuvent uniquement concevoir un sombre futur, car ils ne considèrent que la vie qu’ils vivent actuellement.
3/ Les autres montrent certains signes de préoccupation pour les affaires globales. Ils s’intéressent à tout, aux perspectives d’avenir, à ce qui va se dérouler au niveau global.
4/ Ils ont une vision plus optimiste. Pour eux le futur est plus propre et plus beau, car de ce qu’ils peuvent en voir, l’homme sera plus mature et le monde plus sage.
5/ Nous sommes au milieu. Nous nous intéressons à ce qu’il se produit maintenant autant qu’à ce qu’il va advenir demain.
6/ Nous observons le net et le net ne cesse de grossir et d’acquérir du savoir.
7/ Bientôt tout sera absorbé par la net, des systèmes militaires aux PC à la maison.
8/ Mais le net est le royaume de l’anarchie.
9/ Il ne peut être contrôlé et c’est là son pouvoir.
10/ Chaque être sera tributaire du net.
11/ L’intégralité de l’information y sera, enfermée dans un abysse de zéros et de uns.
12/ Celui qui contrôle le net, contrôle l’information.
13/ Nous vivrons dans un mélange de passé et de présent.
14/ Le mauvais vient de l’homme et le bon de la technologie.
15/ Le net contrôlera le petit homme et nous contrôlerons le net.
16/ Et ce que vous ne contrôlerez pas, vous contrôlera.
17/ L’Information est le POUVOIR !

V. Où en sommes-nous ?

1/ Nous vivons dans un monde malade, où la haine est une arme et la liberté, un rêve.
2/ Le monde grandit si lentement. Il est difficile pour un Cyberpunk de vivre dans un tel monde sous-développé, de regarder autour de lui, et de voir combien les gens progressent d’une mauvaise façon.
3/ Nous allons de l’avant, ils nous renvoient en arrière une nouvelle fois. La société nous oppresse, elle étouffe la liberté de pensée avec ces programmes scolaires et universitaires cruels. Elle inculque de force aux enfants sa vision des choses et toute tentative d’exprimer une opinion différente est opprimée et sanctionnée.
4/ Nous enfants grandissent instruits par ce système archaïque et immuable. Un système qui ne tolère aucune liberté de pensée et exige une stricte obéissance aux règles…
5/ Dans quel monde, si différent de celui-ci, pourrions nous vivre si les gens sautaient dans l’inconnu et non y allaient à reculons ?
6/ C’est tellement dur de vivre dans le monde actuel, Cyberpunk.
7/ C’est comme si le temps s’était arrêté.
8/ Nous vivons au bon endroit, mais pas à la bonne époque.
9/ Tout est tellement ordinaire, les gens et leurs actes sont tous identiques. Comme si la société avait un besoin urgent de vivre dans le passé.
10/ Certains en cherchant leur propre monde, le monde d’un Cyberpunk, et le trouvant, construisent leur propre monde. L’assemblant suivant leurs pensées en modifiant la réalité, ils vivent dans un monde virtuel. Le façonnage de leurs pensées basées sur la réalité.
11/ D’autres s’habituent simplement au monde tel qu’il est. Ils continuent d’y vivre même s’ils l’ont en aversion. Ils n’ont pas d’autre choix que de simplement espérer que le monde va sortir de son trou et aller de l’avant.
12/ Nous essayons de faire évoluer l’état des choses, d’ajuster le monde actuel à nos besoins et nos points de vue. D’utiliser au maximum ce qui s’accorde et d’ignorer le rebut. Quand nous ne le pouvons, nous nous contentons de vivre dans ce monde tel des Cyberpunks, quel qu’en soit le prix, et lorsque la société nous combat, nous contre-attaquons.
13/ Nous édifions nos mondes dans le Cyberespace.
14/ Parmi les zéros et les uns, parmi les bits d’information.
15/ Nous fondons notre communauté, la communauté des Cyberpunks.

Unissez-vous ! Battez-vous pour vos droits !

mardi 20 octobre 2009

les putains de 400 coups


Je vois Antoine Doinel et je me vois enfant.
Je vois son père et je vois le mien, plus jeune.
Je vois sa mère et je vois la mienne, dans le temps.

Merci Truffaut.

jeudi 15 octobre 2009

mardi 13 octobre 2009

samedi 10 octobre 2009

Appartement A-22

Scène 1, int. soir, étage 1
Raymond (X), cheveux longs frisés, barbu, arrive devant sa porte, avec plein de sacs de plastiques derrière lui pendant qu'il ouvre la porte. Il prend tous ses sacs et les traîne à l'intérieur de l'appartement. Celui-ci est presque vide de meubles et de décorations: il n'y a que des trucs ramenés des vidanges laissées, comme des appareils électroménagers (grille-pains, cafetières en métal, répondeurs, radios, etc). Dans le bruit métalique des objets qu'il a ramené, X ouvre la portière d'une armoire d'où il sort une tasse et se sert un café. Close up sur son visage troublé. Il s'assoit à sa table, prend le téléphone, et compose le numéro d'un cinéma à 2$ pour savoir le programme de la semaine (donné par une voix féminine électronique). Il enregistre le son de la voix avec une petite enregistreuse à cassette, réécoute la bande... La voix est complètement distortionnée. Il apprend le programme par coeur, puis fait rejouer la cassette.
-Bienvenue au programme du Cinéma Éclair Mile-End. *X arrête la cassette*
-Bonjour madmoiselle! Zavez don' une belle voix! héhé.. Heum, oui donc jvoula' savoir c'ta quoi, vos vues d'la s'maine... *X repart la cassette*(et ainsi de suite)
-12 films à l'affiche cette semaine..
-Ah ben c'est bon ça! J'aime ça quand ya du choix! C'est quoi l'premier?
-...quante premiers rendez-vous, une comédie romantique avec Adam Sandler..
-Ah c'est bon ça, hein! ......... cut to...

Scène 2, int. jour, appartement de X
Au loin, une porte s'ouvre à la volée et se ferme brusquement. On entend depuis le hall d'entrée une dame dans la cinquantaine qui gueule et qui sacre à tord et à travers. X ressent les vibrations de son poids énorme qui résonne dans tout l'appartement et qui l'empêche de parler avec l'opératrice à qui il donne de faux numéros depuis 10 minutes juste pour parler davantage avec elle. Il finit par raccroché, trop déconcentré, se dirige vers la porte, l'ouvre et regarde à travers l'embrasure: une grosse madame, petite, carrée, avec de gros seins pendant, et son mari à peine plus grand, mince et très discret, la tête ailleurs. Ils passent juste devant sa porte puis continuent vers l'escalier. X les suit des yeux et attend qu'ils soient à l'étage supérieur avant de laisser échapper un "farmez don' vot' yeule, deux secondes, on peut pu s'entend' penser, icit'dans" chétif et pleignard.
-Quossé t'as dit, mon p'tit tabarnak?!! Attend que j'te pogne mon osti d'robineux d'calisse!!! Eille, toé crisse, quess t'attend pour rentrer, saint-ciboére de calisse!?! J't'assez 'coeuré de c't'osti d'log...*elle claque la porte et ses hurlements sont enfin étouffés*
X referme sa porte au moment où elle s'adresse à lui, puis marmone des insultes à son égard en retournant à sa table où il finit son plat de kraft dinner. La grosse crie de plus belle et son écho empli l'appartement de X qui se tient la tête entre les deux mains... Fade au noir

Scène 3, int. soir, chambre de X
Toujours dans le noir, on entend une porte s'ouvrir et se fermer sans bruit, puis on entend un jeune homme et une jeune fille ricanner en silence qui monte vers le 2e étage.
-Eille lui yé spécial, j'te dis, un vrai fucké... Sa femme lui tappe la tête contre le murs, c't'une esti d'folle...
-Haha! On aurait dit Kermit! Chu sure qu'ya une ptite voix fluette!
-Chuuchht... haha, ya l'aut' qui doit dormir ak son toaster...
X regarde son cadran: 4h du matin. Dans l'appartement juste au dessus de celui de X, on entend une guitare jouer subtilement et le jeune homme chanter, puis tout s'arrête brusquement. Puis, on entend un meuble se déplacer, s'arrêter... et couiner...

Scène 4, ext./int. jour, devant l'immeuble/appartement du général
Un homme à moustache, le visage creux et le regard sévère, assis sur une chaise devant l'immeuble boit sa canette de bière. Il regarde chaque passant dans les yeux et les fusille du regard. En fait, il surveille surtout l'immeuble d'en face. Il marmonne à lui-même:
-Gang de tapettes de crisse... Esti d'fifs de marde, j'vous ai pognés les culottes baissées, hein, mes ptits calisses? Ben comptez pas en ram'ner d'aut' dans vot' genre icite. C't'un quartier respectacle, gang de pédés à ptites graines... Ouain, c'est ça, sort pas juste de ton appart, décrisse... J'ai encore ton sang su' mes poings, yen veulent encore, faque amène toé pas icitte ou bedon tu vas l'regretter solide.
Intérieur de son appartement. Il rentre sa chaise et dépose son coupe-vent dans son hall. Travelling derrière lui alors qu'il pénètre dans son appart décoré de toutes sortes de "trophés" de chasse, et de guerre. Il s'installe dans son fauteuil devant la télé (à côté de la fenêtre d'où on voit la rue qu'il vient de quitter) et écoute les sports sur sa télé à oreilles de lapin en ouvrant une autre canette de bière. On voit passer le messieur Kermit devant la fenêtre, l'air absent comme toujours, se dirigeant vers la rue principale. Juste au dessus, on entend la grosse passer un coup de téléphone et gueuler à propos de son attardé de mari qui va encore faire de l'oeil à la boulangère. Le général, visiblement irrité, se lève en trombe de son fauteuil, passe un cadre de porte, en ressort avec un calibre 12. Il dirige la crosse vers le plafond et commence à donner des coups violents.
-Ça va faire, ton esti d'parlage! J'entend pu la game, tabarnak! La prochaine fois, c'pas la crosse que tu va avoir dans face, c'est les balles!
On entend les insultes étouffées de la grosse à travers le plafond, puis, elle claque le téléphone. Silence parcouru de murmures. Puis, X sort de son appartement, avec ses sacs d'électroménagers qui font un boucan métalique.

Scène 5, int. soir, corridor du 2e étage
X monte au 2e et cogne à la porte de son voisin d'en haut, à l'appartement du jeune homme. X est visiblement plus troublé que jamais, les larmes aux yeux. Le jeune homme prend du temps à répondre et quand il ouvre la porte, X demande à rentrer pour parler. Cut to..
À la table de cuisine, la tête entre les deux mains et un mouchoir sur le visage, X pleure devant le jeune qui semble presque amusé par la chose.
-C'est la troisième fois qu'a m'fait ça, la bitch... snif... A m'appelle au téléphone pendant qu'a baise avec son nouveau chum! Pis a m'fait entendre ça! J'sais pu quoi faire, mon gars! ...
-Bah, c'est simple: répond pu.. Entk..
-A m'dit tout! "Là j'ten train dlui sucer la queue, c'que jtai jamais fait à toi pass té rien qu'un loser, pis la y m'bouffe la chatte, pis criss que c'est booon!" Quessé tu veux jfasse?? ...t'es sûr que tu veux pas m'acheter une radio? ...est super bonne...
-Rentre chez toi, achète toi un téléphone à afficheur, pis quand tu vois son numéro, décroche pas... Bon, tu m'excuseras, faut que j'packte mon stock, jpars en tournée à soir... Fait attention à toi, là. On se r'voit dans 3 semaines...
Pendant qu'il dit ses lignes, le jeune homme racompagne X à la porte qu'il ferme dans son dos.

Scène 6, int. après-midi, chambre de X
X vient de rentrer avec, au fond de son sac de traîneries, des cassettes vhs de films porno. Dans sa chambre, les stores fermés, il s'installe devant sa télé, sur son lit, et met une des cassettes dans le magnétoscope tout rafistolé de ruban adhésif. Aussitôt il l'arrête. Il repense au vieux Kermit qu'il a croisé à l'arrêt d'autobus, juste avant d'arriver à l'immeuble. Sa pensée est interompu par le bruit que fait le jeune homme en passant la porte d'entrée. Il l'entend trainer une lourde valise. On le voit monter les marches avec son étui à guitare. X écoute plus attentivement: lorsqu'il entre, il parle avec sa copine qui était restée pendant sa longue absence. Puis, le meuble se remet à couiner... et s'arrête. Pendant, quelques secondes, on ne voit que X qui n'entend rien, ou pas grand chose... Et puis, dans tout le bloc, on entend le jeune crier:
"C'EST ÇA, VIEILLE CRISSE! ÉTOUFFE TOI PIS MEURS!" ... Et le meuble se remet à couiner. X repart sa cassette, mais ne regarde même pas, troublé par tout ce qui vient de se passer. Ellipses pendant lesquelles on voit la lumière à travers les stores de la chambre diminuer de plus en plus, la lampe qui est maintenant allumée. X est dérangé par le bruit d'une ambulance. Il ouvre à moitié la porte d'entrée et regarde des ambulanciers passer devant lui avec une civière sur lequel est la grosse. Il ouvre complètement la porte et monte au deuxième étage où il cogne à la porte du jeune homme.
-Eille, tu sais pas c'qui vient d'arriver? La voisine... la grosse. Est morte d'une crise de coeur.
-Pis l'vieux yé où?
-Yé pas là! ...
Cut to...
L'ambulance qui part, les voisins qui la regarde partir. X est abasourdi, et regarde le jeune homme décontenacé... mais qui affiche quand même un sourire, en répetant: "mais pourquoi, j'ai fais ça..."

Fin. Send.
Désolé d'la longueur, ça m'a juste pogné d'un coup.
-DM- samedi 10 oct. 2009, 20h25

Birthday! Twice... but we forgot.

Bonne fête Rabot!

Et aussi... Bonne fête en très retard a 00essai.
Son anniversaire était le 28 septembre et on a tous passé a côté!

Un an... pour vrai j'en ai pas l'impression.
Gratz a tout le monde.

vendredi 9 octobre 2009

Scénario: Deep Sea Diver

en réponse au scénario/texte/bd du naufragé gracieuseté de legend-r

filmé dans un studio avec quatre murs blancs et une cam vidéo bonne qualité...

scène 1:
Lent travelling avant épaule:
Un Plongeur sous-marin est dos à nous vêtus de son équipement.
bruits de fonds électro waater/merriweather like

On entend ses pensées....
Il faut que je prenne le temps ...
Je me noie dans mes pensées.
Un océan de mes pensées.

scène 2:
même musique. même lieu, différents temps

Pan/travelling étourdissant autout des 2 personnages
une jeune homme et une femme sont entourés par les quatres murs blancs.
Ils parlent et tourne en rond.

scène 1.2:
même mouvement de cam
même scène

on entends ses pensées...
je me rappelle la promenade...
c'était l'après-midi...

scène 3:
On voit le jeune homme qui marche dans le studioblanc

Plan serré avec le dos de son coup à gauche de l'écran, le fond devant lui étant un peu flou.

Dans le plan suivant, un plan subjectif pris à l'île des moulins, où l'on voit les feuilles tombées devant la cam.

send gual:)

jeudi 8 octobre 2009

mardi 6 octobre 2009

zoom in

Ouverture.
Un garçon en suit de neige très loin dans le fond de l'image, on sait qu'il est seul, mais on ne sait pas d'où il arrive. Il apparait a gauche. plan d'ensemble. la neige blanchit le cadre et son habit foncé devient presque flou tellement il contraste.
plan d'un ruisseau en macro, l'eau coule a travers la neige. musique off qui embarque. une guitare folk. un xylophone.
gros plan sur le garcon qui marche dans la neige. se tuque lui arrette au yeux et ses joues sont rouges. la boucanne sort de sa bouche. il prend une pause. se couche dans la neige sur le ventre. la caméra déscend. il s'étend comme un soldat dans une tranchée, il a une carabine daisy ( a pompe) On ne sait pas ce qu'il vise.
plan au foyer du canon du fusil qui vise. le reste est flou et blanc.
plan derriere le garcon, focus sur ses bottes de neiges, de haut. il vise.
coup de fusil.
plan d'une pierre tombale qui recoit un plomb. le plomb disparait, laissant une marque.
un nom inconnu sur la tombe, aucun interret.
la neige tombe.
le garcon se relève, passe a travers des buisson du quel il a du mal a se défaire.

le reste est encore flou,
je ne sais plus quoi faire a partir de là
idée de court métrage, a monter cet hiver.

envoi.

19 ans.

lundi 5 octobre 2009

LGND parle

Tu est Je. Vous est Moi.
Voilà pourquoi je ne ressens pas le besoin de me démarquer des autres. J'ai eu l'épiphanie, enfin.
Tous ceux et celles que je croisent ne sont que mon reflet: le type que je croise au cégep, c'est ma facette étuidant de cégep, ma facette undercover qui ressort pas de la masse, telle fille c'est la forme physique et réelle de mon fantasme, telle autre personne est la représentation de mes goûts intellectuels, etc etc. " Je-suis-tel-et-telle-personne". Je suis tout le monde, et tout le monde est moi.
Le premier pas vers la guérison est de reconnaître sa maladie. Je reconnais mon égo-centrisme.
"Jte comprends, moi aussi j'suis comme ça." ou encore "Ouais, j'ai vécu la même situation, ouais j'ai vu le même film, ouais j'ai blablablablablablabla". On se rattache aux autres. Nous Sommes Unis. Le pire pour moi, c'est les gens qui me sont complètements différents et auxquels je ne peux tout simplement pas me rattacher. La joie là dedans, c'est que je n'ai aucun désir de me démarquer d'eux, étant dans un tout autre rang de personnalité.

J'ai envie de sortir de moi. Faire un projet de mini sketch qui pourrait s'appeler "Life Of Others". Un type de 25 ans dans sa bagnole avec un ami, sur la route. Dans la voiture d'à côté, à sa gauche, une fille du côté passagé rit à gorge déployée, puis sourit au conducteur de la voiture du type de 25 ans. Sous ses verres fumés, il la regarde, lui sourit, elle sourit et rit, il baisse sa vitre, elle aussi: "Art is dead. Pixel is da new grain." Elle ne sourit plus, il part en vitesse sous les feux verts. Un type de 30 ans rentre au dep avec son gosse de 5-7 ans. Celui-ci veut absolument ce bonbon, mais papa n'a plus assez d'argent de son cheque de bs. Il essaie de le faire comprendre, mais finit par prendre son fils par la taille et le sortir du dep. Fiston dit qu'il déteste papa et qu'il le détestera toujours. Reste à trouver les 10-15 autres situations qui ne me concernent pas.

Bonswar.
-JD, 5 octobre 2009, 15h

Vive la vie my god que c'est juste trop bon la vie woow la vie c'est tellement comme le momment présent que tu vie quand tu réalise tu te sens en vie!

L'explication du sentiment...
Les mots sont des balises, ils sont reliés a quelque chose de généralement concret, de tangible. Sinon il font office de nomination pour une abstraction de l'esprit (Exemple: l'amour) - L'amour est simple. C'est un sentiment basique. Mais tout le monde le ressent d'une façon plus ou moin différente. Ce qui en fait par la même occasion un sentiment complèxe et à peut près indéfinissable. Pour nous arranger la vie en tant qu'êtres civiliser qui dépende du langage parlé comme moyen de communication directe on met le terme général "amour" pour y faire référence en cas de besoin. Faite de même avec tout autre concept abstrait du genre "Le bien et le mal", "le sentiment de culpabilité", "l'infini", etc.

On feel, on communique ensuite ou en d'autre mots les sentiments n'ont pas été inventé, le langage des mots est en sorte une tantative de tranduire ces derniers et d'atteindre une plus grande effectivité dans l'organisation social des individus.

Par occurence mes amis... nous ne pouvons en aucun cas traduire les sentiments en mots. En peut utiliser la métaphore à l'infini. Le seul moyen de passer un minimum a travers cette barrière la c'est d'avoir en face de nous comme interlocuteur quelqu'un qui à vécu quelque chose de similaire a ce qu'on lui raconte. Ce cette manière on stimule son imaginaire et faisant des liens entre ce qu'il a entendu de notre bouche et ses souvenirs, il peut se mettre dans un état émotif qui peut se rapprocher du notre. Mais reste que son sentiment est le sien... le notre reste le notre.

À présent enjoi the life.
Désoler pour le fake ass Freud, fake ass étudiant en psychologie qui a jamais étudier la psychologie ni le dévellopement humain voila.

PS: Les fautes d'orthographes...

dimanche 4 octobre 2009

Laisses le temps Alvaro

laisses le temps, man.

je suis assis devant un comptoir. un vitre trouée crée la section entre moi et le plancher gris foncé et noir en tuiles de marbre.

droit devant, sur un balcon suivant des escaliers des tables noir s'empillent. pour chaque table, 4 chaises. pour chaque chaise, un spectateur.

devant eux, plus près d'eux que de moi, un trio joue une musique classique digne de la renaissance. une odeure sublime se dégage des notes. les notes se font entendre du bout des doigts des violonistes, violon-cellistes, pianiste. à leur gauche, pendant que les crechendos donnent des frissons à qui l'ouie n'est pas étrangère, une femme peint une toile.

une vision plan américan d'une rousse qui utilise le noir et le rose sur fond blanc. d'où je suis, on croirait que ses mains sont des pinceaux. pourtant son oeuvre ne semble pas venir me chercher au point ou ses confrères le font.

j'usqu'à présent, tout ce que je me permet de ressentir, c'est le moment présent. je ne voie ni ce qui à précédé ce concert, ni ce qui lui fera suite.

je suis un ordinateur
un ordinateur doté du sentiment
qui s'attriste sur un fond de musique
la musique; espace abstrait célestre, qui n'existe pas, mais qui me rejoint.
je suis un musicien.
je m'ennuie de toi

send.

samedi 3 octobre 2009

Réponse non-symphonique.

De nature plutôt pessimiste, il s'avère ironique que je fasse un article en réponse - optimiste - au dernier publié à ce jour sur 00essai . Je n'entre pas dans le côté personnel de Confusion, puisque j'ignore toutes les subtilités et références dudit article, mais j'avoue et confirme que mon article est une réponse - non pas à l'auteur, mais au thème du texte -. Une réponse? Plutôt une réaction.

Une réaction nécessaire, dont je ne connais pas encore le forme. Elle se définit à l'instant même, au fur et à mesure que vos yeux passent sur chaque bit d'information. Vous formez ce texte. Vous transformez ce texte et j'ai peur de me perdre dans l'abstrait, mais je m'00essai.

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Combien de fois ai-je pris l'autobus?
La 1. La 8. La 19A et les autres que j'ai pu prendre une fois, en hiver, parce que quelqu'un m'a dit : <<Ça va ben plus vite si tu prends celle-là>> Ce que je ne réalisais pas, c'est que je n'avais nul besoin d'aller vite. J'avais juste besoin d'une chose : des numéros reconnaissables. Des chiffres qui seraient une garantie, une assurance.

1, 8 et 19A sont des valeurs sures. Des chars blindés qui m'amènent d'un camps à l'autre, sans failles. [...]

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J'aurais pu continuer un genre de nouvelle très personnelle mais allégorique, si la semaine passée ne s'était pas passée comme elle s'est passée. Après un an de voyages au bord de l'un des chars d'assaut numérotés à ma convenance, je l'ai vue.

J'ai pu croire, au début, que c'était un hasard monstrueux. Mais non. Nous habitons tous les deux la même banlieue. À quelques rues, l'un de l'autre ; ça devait arriver.
Je l'ai vue, je répète, mais elle était une autre. La personne que j'avais connue et, certainement, aimée, n'avait pris qu'un an pour se métamorphoser. Et ce n'était pas comme chez Kafka. Il n'y avait nul mélange entre le fantastique et le réel. Aucune place pour l'interprétation. La métamorphose était concrète. Elle est une autre.

Il ne restait rien de ses yeux verts qui avaient su me charmer dès le premier regard. Certes, ils étaient encore verts, mais ce n'étaient pas ces/ses yeux - que j'avais connus.
De son innocence, il n'en restait que le souvenir. Et du reste, je n'y ai même pas pensé, je veux dire, j'étais face à une inconnue. Et mes souvenirs étaient assez corrompus, je dois l'avouer. Je voulais retrouver quelque chose qui n'existait plus.

Et je suis sorti de l'autobus, comme un soldat naïf, heureux, qui croit servir son pays en allant à la guerre. J'étais heureux car j'ai eu une confirmation. La personne que j'ai connue n'existait plus et je ne peux rien y faire. Je ne veux rien y faire. J'étais heureux car je savais désormais que l'autobus était réellement blindé contre tout genre d'attaque et de souvenir.

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Et ne me dites pas que vous ne voyez pas l'optimisme qui baigne dans ce texte.

Confusion

Tu sais quand le sol se rejoint avec le plafond....

quand les murs disparaissent pour laisser place à un front froid noir et vide.
la vision que je détient de mes yeux se fait bloquer par des cernes qui rapetissent mon champ de vue. Chacun de mes pas est confus. l'insoutenable poids de mon corps me rattrape la nuit lorsque, lumières fermées, je suis 50% de la place que l'on occupait dans mon âme.

rester en vie.
rire. du moins croire que je peux rire

prendre l'autobus pour aller à x endroit, chose dont je me fou sans même le vouloir,
le frigidaire vomis de la nourriture mais moi je n'ai pas du tout envie de passer un morceau de bouffe à travers ma gorge, ce qui alourdi l'état de ma fatigue.

chacun des regards, des visages, de boucane de clope que je vois, ce mouvoi en devenant toi.
je suis derrière une vitre qui me rend muet

je me sens crissement emo, et je n'ai pas nécessairement envie de vous le faire subir,
mais ça me fait du bien d'entendre le son des touches qui renvoi ma pensé

je l'aime, elle ne m'aime plus.
elle ne m'aime plus,
je l'aime

ojo

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