sans cesse

popwar

dimanche 31 mai 2009

L'idéal sera demain

Alors donc,

vivement l'inauguration du local le premier juin, soit (constatez-le par vous-mêmes), demain !
it has begun.

demain, en soirée, je suis supposé avoir accès au local. j'y rencontre Ugo avec quelques autres personnes, surtout du crapart jusqu'a date. jvous inviterais donc a etre des nôtres en ce Jour saintde baptème.

on va pouvoir commencer a déplacer du stock, a penser aux possibilités mobilières
Ugo veut être présent les premières rencontres, question de nous présenter le local et de nous expliquer son fonctionnement
je vous suggère fortement de m'appeler pendant la journée, c'est le moment idéal pour poser des questions et commencer qqchose de concret

au plaisir de recevoir vos appels,
peace

mdr

vendredi 29 mai 2009

local : thread de discussion officiel

Ici, j'aimerais savoir ce que vous entendez qu'on fasse au local, plus précisément
Vos attentes, vos commentaires, vos idées par rapport au local et au collectif artistique en général.

un peu d'information de background
le local est à Ugo. c'est lui qui a le nom sur le bail, pis qui a le dernier mot.
je manage l'utilisation et la coordination de mon projet, qui a pour QG ce local, qui nous est offert au prix modique de 600$/mois. *dans le meilleur des mondes* on est 25 dans le projet. faites le calcul.

l'00essai partage le local avec - théoriquement - 3 bands et quelques musiciens orphelins :
Hellmare, du gros métal
la Greffe, du indie
le crapart... vous connaissez le crapart
et mes amis qui jouent du genre de rocking rock
on aura donc des amis collaborateurs => intégration de deux formes médiatiques (cinéma+musique) à la "music vidéo"... mais dans notre vision de la chose
mehdi et émilie à l'animation
un des gars de Hellmare - Mig - a une formation à technimusic
pis Simon, on l'appelle pas "leson" pour rien..
en plus, étienne veut installer un studio-photo, Ugo veut faire qqchose avec t-shirts...
finalement, c'est assez solide.

une fois qu'on sait ça, faut savoir qu'est-ce que l'essai va faire particulièrement. avez-vous des projets en tête?

jeudi 28 mai 2009

L'idéal serait hier, partie 2

*Bon désolé de casser le rythme du party avec le local, c'est juste que ça fait un bout que j'voulais poster de quoi, mais évidemment, ça attirera pas autant d'monde que l'histoire du local, alors don't worry!*

En fait l'idéal ne l'était pas tant. "Working jobs we hate so we can buy shits we-don't-need." ...oui, mais encore... Tyler ne parle pas de l'esprit de la collectivité.
Oui, je n'aimais pas faire semblant que je connaissais ma job de boulanger.
Oui, je ruminais ma défaite envers les grands de l'industrie de job d'été de marde.
Mais, quand j'y repense... oui, j'étais bien là-dedans...

Quand j'y repense, j'avais la vue sur les belles caissières qui travaillaient là depuis, quoi, 2-3 ans. Dans mon p'tit spot cloîtré, je mettais mon mp3 en écoutant FatBoy Slim et Chemical Brothers, et Daft Punk, et j'avais mes petites habitudes: partir en vélo tôt le matin, les fins de semaines, faire mes croissants, en bouffant les ptits bouts déchirés/perdus, tout frais, tout chaud, et à 11h, Yannick partait en pause midi, et jle remplaçais aux viandes froides, en servant la même madame qui veut son poulet coupé en 4 avec les ciseaux que j'savais jamais comment utiliser, et quand Yan revenais, j'partais à la course avec mon p'tit vélo, j'voyais les mêmes vieux sur leur gallerie, et j'mangeais mes 2 toasts, en écoutant la télé, avant de repartir à la course reprendre mon shift et me faire chier avec la Steam Machine, et les clients qui se plaignaient du coût des tartes.... J'repense à tout ça, et j'me dis que j'avais une job steady, que j'ai quittée parce que j'avais un show pendant la semaine et que j'voulais être sûr qu'on ne m'appelle pas pour rentrer.
Ce serait moi qui les quitte, qui leur dis "ce n'est pas vous qui me contrôlez, c'est moi qui décide de ma vie"... quel con... Ouais on te contrôle pas, mais on te donnes du fric pendant que tu dors dans le congelo, pendant que personne ne s'en rend compte.

Et je regarde mon ancien agenda (un cahier de dessin, que j'utilisais depuis peu, à l'époque), et je regarde les noms du monde qui travaillait là-bas, avant que la succursale ne ferme par cause de faillite, et je me rappelle Jeffrey, le gars le plus rammassé physiquement (il n'avait que deux dents en haut, et quelques unes noires en bas, des parcelles de cheveux blonds longs et graisseux) mais crissement drôle et sympatique (je suis passé de 5 ans, à quoi, 19) , et Geneviève, les longs cheveux violets foncés qui me dit "Tiens c'est pas toi qui est passé sur ma rue l'autre jour? J'tais vu sur ton vélo." "Ouais ça doit être moi! héhé...", et Tania... la seule personne que j'ai pris en note son adresse. Nouvelle depuis peu, blonde, bien barraquée, une vraie tombeuse... Gênée, et sexy, spotté par le maniac au pain qui rêvait de passer rue Barcelone... Barcelone?! Mais j'suis déjà allé là-bas! ...oui j'y suis allé, et quand j'ai vu la baraque, j'ai pensé "mon dieu, pauvre elle, c'est vraiment minable comme maison. Y doit y avoir un père abusif, là-ddans, avec une mère maniaco-dépressive... la vaisselle doit éclater dans cette maison si petite".
Et j'ai commencé à boire, et j'ai commencé à croire
Qu'on sauverait mon cul en crevant à ma place.

Je voyais en elle Jane Gallagher, et moi j'étais Holden Caulfield. Et jamais, jamais je n'irais la voir...
Et jamais je ne retournerai voir cette clique,
De peur qu'on me traite de lâcheur
De honte d'avoir tout abandonné cette shit.
Et pourtant je veux redevenir emballeur,
Par envie d'avoir le même statut qu'avant.

Parce que l'idéal, ben, c'était hier.

-DeafJunkie, après avoir revu Cashback d'un autre oeil-
16h50

On a le local.

He's baaa-aaaack.
J'vous l'avais bien promis.

Hark, the Herald Angel sings:
Le premier juin, un collectif d'artistes - certains musicaux : La Greffe, Morphast, le Crapart - d'autres plus cinématographiques, et je pense ici particulièrement à l'00essai - disposeront d'un studio. Oui, un spacieux 4 et demi insonorisé à bonne distance de résidences, collée àun commerce qui ferme tôt. on a des plugs avec le proprio. it's all signed. Le PREMIER JUIN. Vous êtes tous invités - incités? - à venir profiter de cet immense réservoir de potentiel artistique.

Pour ceux qui se demandent d'oû je sors avec ça. Ça entre dans mon master plan de projet multimédia, dont ceux qui m'ont fréquenté assez longuement connaissent peut-être quelque chose. Libérer l'art des chaînes du capital et du mainstream à travers des nouveaux formats, des nouvelles instances. Vous m'avez surement pas full parler.

Donc, nous disposerons d'un local à nous, ouvert 24 heures, oû on va pouvoir:
jammer, faire d'la scénarisation, tourner, faire du montage, enregistrer, boire, fumer, manger, dormir, et pèser su'l pitton repeat. ad nauseum. comme on le souhaite.

Appelez-moi au plus câlis pour des détails.
514.963.1549
peace'n'love

mercredi 27 mai 2009

Première et courte pensée

J'ai eu 5 ans le jour que j'ai appris qu'une personne laide peut avoir des talents artistiques comme tout le monde.

Le fait que Susan Boyle fait tant sensation à cause qu'elle chante bien malgré sa laideur m'inquiète.

Taste!

mardi 26 mai 2009

Reconnaissance moderne et illusion de la réussite?

C'est banal cette faculté que les gens ont de s'entraider. Pourtant quand ils y arrivent, ils peuvent faire de grande choses. Pyramides and shits. Mais, de nos jours, c'est pu pareil. On est dans la société du Ipod. (pod étant un mot anglais, utilisé d'ailleurs dans le film de 1956 Invasion of the body snatchers, dans lequel il est utlisé pour désigner les Podpeople : Dans ce film, les humains sont envahi par des Aliens, qui prennent forme humaine en se clonant (ils sortent d'un genre de cocon) et finissent par remplacer leurs victimes alors que ce dernier ou cette dernière dorment. Les humains continuent d'exister mais dans une forme végétative, sans vie. Il vive dans un monde parallèle, sans conscience de leur environnement mais avec une conscience de société. ) Bref, vous savez maintenant pourquoi je n'aurai jamais de Ipod. fin de la parenthèse.

Est-ce que les gens sont zombies maintenant? C'est la plus grande question que je me pose. En fait, on est dans un pays capitaliste avec une économie basée sur l'individualisme et le partage inégal des richesses. J'vous apprend nada et j'révolutionne rien du tout en disant ça. Mais ce dernier bout de phrase sur le partage, c'est ce qui est le plus important pour ce qui suit.

J'suis une personne bien généreuse à la base, c'est à la fois une qualité et un défaut. L'argent, c'est rien. Le nombre de gens qui m'en doivent est immense. J'me casse même pas la tête avec ça, j'me dis qu'ils auraient fait la même chose pour moi. Seulement, c'est avec stupeur que je constate qu'il y a de moins en moins de gens comme ça. C'est pas logique selon moi, qu'avec notre bagage et nos connaissances de ne pas vouloir les partager avec les autres comme jadis quand on inventait des outils avec une putain de roche gossée. C'est grâce à ce dit partage que l'évolution et les progrès sont possibles. Pourtant on innove sans cesse dans plein de domaines scientifiques, technologiques etc. Mais, dans nos vies, concrètement, c'est tout le contraire. On ne parle plus aux gens et on est encore moins gratifiant des actions que l'Autre pose pour transmettre une partie de sa connaissance et de ses expériences de vie. C'est un refus quasi spontané d'ouverture sur l'inconnu. Pourquoi a-t-on peur de connaître ce qui nous est étranger? Pourquoi on s'enferme entre des clôtures de plus en plus hautes? Cette déshumanisation, est-elle seulement dûe à notre goût de plus en plus développer pour les ''machines''? Je ne crois pas mais ça aurait du sens, après tout. Mais c'est pas simple comme dire merci..oh que non!


Le merci a perdu sa raison d'être. Il est si usuel et que les gens le dise sans même regarder l'Autre dans les yeux. Je le fais, vous le faites, on le fait. C'est normal, maintenant. AH OUI, ça c'est si on le dit. Parce que dans notre monde, tout nous est dû. Comme au restaurant, on s'attend à recevoir dans l'intégralité ce que l'on demande. Mais non, pas besoin de dire merci, c'est naturel. Aussi naturel que notre façon machinale de parler aux gens : On dit notre salut ça va. On écoute la réponse prémachée pis on retourne dans notre état de pod. Pousser plus loin que cela, ça veut dire une conversation, un mot qui fait peur de plus en plus aux gens. La faculté d'échanger se fait laboureusement et dans un climat froid, presque monotone. La plupart du temps, celui qui reçoit la parole et les informations de l'Autre s'en sacre comme dans l'an quarante et tente souvent de retourner dans son état de Pod. Et ça serait se mentir à soit même que de prétendre le contraire. On regarde ailleurs, on dit oui 20 fois ou on coupe le sujet pour écourter notre souffrance. C'est imagé mais c'est quand même ce qui se passe. Pourtant on devrait tendre l'oreille et savouré chaque millième de seconde quand on est à l'écoute de l'Autre. Demandez-vous pas pourquoi, ya de cela quelques années, que les conteurs, les druides et les grands prophètes underground ont fait voyagé leur savoir jusqu'à nous, et ce, sans écrits pour nous guider. Seulement par la parole. C'est cette puissance de la communication qui est déficiente. Ainsi, on ne peut apprécier l'effort de l'Autre, de nous instruire par sa pensée.
C'est pas sorcier. Suffit d'écouter.

Passé 18h, 27 mai 2009.

Un garçon d'environ 10 ans et son frère de 7-8 ans parlent à la caissière. Elle me fait signe. On m'explique que la distributrice a fait coincé la friandise qu'ils voulaient. Ils veulent être dédommagé. C'est légitime, money is money and human must always win against the machine. Je m'informe et j'me rend sur place pour constater cela. Mon expérience personnelle embarque et la mémoire se met en marche. Faire tomber un truc plus lourd dans la distributrice pour faire touber l'autre friandise. Ouais, ça a déjà marché pour moi. Essayons. J'prends l'argent dans ma poche, pis j'essaye mon idée. J'pas oubligé, j'peux juste attendre pis shaker la machine, mais non, j'continue mon idée. Le sac de chip reste toujours jammé pis on se retrouve avec une barre de chocolat que j'veux pas vraiment. J'retourne voir ma boss, elle me donne le cash pour rembourser pis j'retourne voir mes deux ptits asiatiques. En arrivant devant eux, ça me frappe. Sont là, immobiles à fixer la vitre qui garde prisonnier leur récompense. J'me dis, bon qu'est-ce que tu peux faire pour compenser cette perte affreuse. Car oui, c'est cruel. On se souvient tous d'une fois jadis pendant notre tendre enfance, que l'on a dû affronté le même triste dénouement. Alors, d'une main je tends le remboursement et de l'autre, mon Reese au plus petit des frères. J'lui dit ''Tiens, comme ça tout n'est pas perdu. Anyway, j'aurai pas le temps de le manger''. Y'est là, à me regarder avec ses grands yeux. Il comprend pas ce qu'il passe. Le grand joue avec l'argent et retourne vers la machine. Le p'tit le suit de près. J'reste immobile à attendre ma récompense. Mais en vain. Le moment n'est pas intervenu. J'les recroise alors qu'ils sortent avec leurs parents. J'leur souhaite bonne soirée et ils m'ignorent, j'suis un inconnu. Fin.

J'repense à ça et j'me dis que j'ai mal agis. J'aurai peut-être pas dû. Mais pourquoi cette réaction? Car la reconnaissance moderne n'est que fiction. Sur le coup, j'croyais changer leur vie à jamais en leur montrant ce que c'est que la sincérité du geste, la compassion du moment (un truc que bien des réalisateurs ont compris). Mais, faut dire que l'on réalise moins quand on est bombardés par les annonces de Ab-Tronic. Surment que si j'avais été un Transformer qui leur donne une barre de chocolat, ils m'auraient reconnu et j'aurai eu de la valeur à leur yeux. Mais bon. J'peux juste être moi même.

C'est fou comme sur le coup, je croyais vraiment avoir réussi. Comme quand ton film va à l'Interco, que tu crois être fait pour Cannes tellement ça torche. En quoi, une décision, prise par quelques personnes, peut décider de la valeure qualitative d'une oeuvre cinématographique? En rien. C'est comme l'histoire de la distributrice. Un jugement n'est qu'illusion. On pense avoir changer le monde, l'espace d'un instant. Pourtant. C'est tout le contraire. On s'est fié à l'Autre et cet Autre sera toujours là pour nous rappeler que la reconnaissance pure telle que l'on la souhaite n'existe pas. Alors. On fait quoi dans tout ça? On savoure l'artificielle reconnaissance.

Nuit et jour. Que de l'artificiel qui brise le réel et malheureusement, le réel n'existe plus, hélas. Alors les Pods prolifèrent et sement les graines de l'insensibilité envers l'Autre. Le Moi triomphe devant tout, selon lui-même, jusqu'à ce que l'Autre lui rammène en pleine figure sa grossière erreur. Encore faut-il s'en rendre compte. Difficile quand on est un zombie.

En espérant ne pas avoir fait trop de dommages,

Djihef en processus de ''dé-POD-isation''.

Du cinéma? Ça?

Du cinéma? Ça?
Pour être honnête j'en doute un peu. Premièrement, on ne tourne pas en péllicule. Notre support est entièrement numérique. Nous ne travaillons avec aucune trâme narrative complète (du moin dans mon cas tout vien par bribe, en croisant les doigts pour que le tout se justifie par la forme et l'acte). Si il y a narration alors celle-ci est incomplète. Nos rapport avec le spectateur ne sont pas non plus tout à fait ceux que le cinéma tente d'entretenir ou d'établir. Nous esseyons tant bien que mal de créer une forme de rapprochement par la distanciation et nos mode de production sont parfois même opposé à toute forme cinématographique. Alors ou se trouve le cinéma à travers tout ça?

Je me mentirais à moi même si je disais ne pas rêver de cinéma. Un de mes plus grand désir est sans nul doute de produire quelque chose de cinématographique; créer un scénario bien fait et l'adapter à l'image è l'aide d'une équipe technique, suivre un horraire de tournage bien pensée, etc. Seulement, tout ceci n'est pour l'instant qu'un rêve. Celui d'une autre personne - celle qui m'attend à la fin des années à suivre. Cette façon de procéder ne me ressemble pas complètement et m'y plier pour l'instant serait tenter ce que je ne suis pas tout à fait. J'aspire à autre chose, ce que je recherche se trouve ailleur. Plusieurs facteurs moin personnels et d'ordre plus général m'empêche aussi de gouter au cinéma: manque de fonds, disponnibilités, lacune d'expérience, support technique restreint. Alors c'est pourquoi je dois me diriger vers une créativité nouvelle. Du moin, plus personnalisé, plus adapter à ma condition et je l'espère, plus adapter à la conditions de mes proches aussi. Comme Jonas Mekas disais dans son texte sur le nouveau cinéma américain, les films que nous faisons aujourd'hui ne sont pas les films que nous ferons demains, car demain notre conditon aura changée.

Aujourd'hui j'ai envie d'assembler, de provoquer. Comme tout jeune créateur inconnu de mon âge, j'ai le besoin urgent de sentir mon être se dévellopper, que les gens me reconnaisse comme étant ce dévelloppement. Nécéssairement mes créations reflèterons cet état d'esprit. Et je tient à ce qu'elles le reflète. Aujourd'hui j'assemble ce que je suis. Et pas seulement via une trâme narritive bien découpé mais dans l'ensemble du processus de création/production; dans l'ensemble de ce qui n'est pas perceptible par la simple vision que l'on a de l'image.

Mes sentiments ne sont pas complèxes mais ils sont vifs et changeants. Pour ne pas me perdre, et pour rester authentique avec la simplicité de mes pensées (peu importe comment le language peut les rendres complèxe par son incapacité à tout traduire) j'adopte un minimalisme radicale dans mes démarches. N'hésitant pas à utiliser des images crues et sans grande mise en scène pour bien montrer ce à quoi sert l'image à la base de tout; c'est-à-dire créer une représentation d'un segment du réel pré-choisi. Sans le spectateur, l'image ne vaut aucune fantaisie et il ne faut pas l'oublier.

Certains nous traiterons d'excentriques, d'autres de pervers narcissique. Pour moi, ils ont en quelque sorte raison mais c'est justement notre prédilection à agacer le spectateur et à le forcer à nous regarder qui le rapproche de nos création. L,oeuvre se justifie par elle-même. Ses images font du sens, les actes qui nous sont présenté sont justes. Peut importe le manque scénaristique. C,est lorsque nous acquissons à l'auto-justification que nous avons accès à la vrai volonté de l'auteur - celle qui va au dela des mots et des images.

lundi 25 mai 2009

perdu?

ou dead?

vendredi 15 mai 2009

je serai de retour

prochainement.
c'est promis certes,
but I digress

je suis enchaîné.
waaaaargh!

"L'intelligence dans les chaînes perd en lucidité ce qu'elle gagne en fureur."
-Albert Camus

vous m'attendez avec impatience, j'en suis certain.

mardi 12 mai 2009

Aujourd'hui Mai, Juin demain.

Y se passe pas grand chose au mois de mai.
L'école se termine, les gens remplissent les postes vacants un peu partout.
On fini un cycle et on en commence un autre.

Tout est tranquile. Je devrait être content que l'été commence. Non, en fait, je suis content que l'été commence, mais pas assez. Ou sinon y'a comme autre chose qui m'empêche de savourer mes journées. Ca doit être mon cul. Ouais... celui que je vend 40 heures semaine à un tarif horraire de 12 dollars et 90 sous. C'est pas si mal, c'est pas si dure, quoi que le contre maître est une vrai enflure de première. Anyways... j'ai vu pire comme boulot. Ca fait changement d'aider une cuisinière asiatique qui parle à peine français. Non ce qui me gosse c'est plutôt le temps et les distances. Quand j'suis pas entrain de travailler j'attend mon autre journée de travail et sinon je passe du temps avec ma copine. Ça remplis bien une semaine j'dois dire. Assez pour que mon esprit pense a moitier a ce qu'il devrait penser. Sinon bah quand j'ai le temps pour voir d'autre personnes, et bien elle sont loin. Quand je veut créer, j'ai besoin de ces personnes. C'est dure. Surtout que j'suis pas très organiser. Ça doit être le mois de mai. En avril j'me disais que tout irais bien mieu en mai. J'espère que ça va plus bouger en juin.

J'ai des images à rendre. Je dois rendre quelque chose malgré mon temps simili-chargé, malgré que j'apprend tranquilement à gagner ma vie. C'est dans ces moments la que je me sens obliger de créer. Pas comme une inspiration vite venu qui m'euphorise; je ressent une certaine lourdeur à devoir prouver que j'ai quelque chose à rendre. J'me sens pas sure de réussir non plus.

Anyways. Demain le boulot. Max va me parler et j'vais être content même si j'vais surement être très fatiguer. Je vais chialer un peu avec Mathieu comme quoi la journée est longue et plate. Ont va avoir hâte de finir, ont va compter les breaks. Pierre va faire des blagues de sperme et de plotes qui font rire. Mais n'empêche que j'me vois ailleur.

Les rêves meurts et se remplaces. Demain j'vais peut être rêver d'être rangé et aller m'acheter une batterie de cuisine en spécial au Canadian Tire. Mais aujourd'hui j'image bien autre chose. Mais j'habite Laplaine, j'ai pas un rond et surtout pas beaucoup de moyen pour arriver à mes fins. Je n'ai pas non plus la motivation nécéssaire pour rendre mes conditions meilleur.

J'attend le mois de Juin avec impatiente.

lundi 11 mai 2009

L'idéal serait hier. Ou demain.

23h54.

J'ai du mal à me souvenir quand c'était, la dernière fois que j'ai eu un gros fun noir à chiller dans la chambre de mon frère, à jouer à "Need For Speed: Most Wanted" au Xbox en écoutant Warning, We Are All on Drugs, et Percusien Fa, à ne pas me soucier du reste de l'été, à penser que je vais croiser une belle fille et qu'elle va tomber amoureuse de moi par magie, à faire du vélo sous la pluie en pensant à écrire une longue poésie sans structure archaïque, à fumer une clope dans un parc inconnu...

Me semble que ça fait longtemps que jme suis enfin senti jeune, comme un vrai ado... J'veux dire... même si j'ai été malade en fumant un joint, jme sens pas plus ado. Plutôt plus épais... Mais vraiment tripper comme un kid, faire des trucs un peu niais mais quand même drôle... enfin, qui me fait rire moi.

Voilà. Il est minuit. C'est lundi. Dans 5h et quart je serai réveillé pour arriver au collège à 7h25, pour un cours à 8h où je n'ai plus rien à faire (j'ai fait l'examen, et j'ai passé mon oral). En gros: c'est les vacances, et je m'impose d'aller à un cours.
Non, j'ai pris deux cafés, ce midi, lors du brunch pour la fête des mères. Deux cafés, pour moi, égalent minimum de 8 sachets de sucre. ...D'habitude, ça m'endore... Il est minuit sept, et je suis tout fébrile. Dans le bureau de mon père, je tapotte les touches plates du clavier mac, et je pense à une douce cigarette mentolée.... que je ne peux fumer. C'est interdit, dans le bureau. Alors, j'irais dehors, pour voir la pluie, les orages, sous le toit de la vérenda, la vue donnant sur le terrain de soccer de Marc-Aurèle-Fortin, mon école primaire. ...non plus, le système d'alarme est activé, et le désactiver réveillerait tout le monde...

Je regarde mon desktop bourré de niaiseries, d'icones jamais utilisés, de personnes sur msn qui ne me parleront jamais plus, de musique que je ne veux plus entendre... et plein d'images que je regarde toujours avec passion... Mais je ne fais que passer. Un jour, c'est la fausse fourrure, l'autre ce sont les cyber dolls, l'autre ce sont les jours de pluie, l'autre ce sont les rousses, l'autre ce sont les tounes de Boards of Canada mises en images, l'autre c'est Leloup, et le jour d'après c'est autre chose. Je passe une heure, deux heures, trois heures, quatre heures à regarder un écran à trente centimètres de ma face en pensant que je vais au-delà de celui-ci, mais c'est l'écran qui pénètre mes yeux et qui fait en sorte que de jour en jour, je deviens plus aveugle et plus fatigué... Je regarde mon surnom stupide en me disant: Mais pourquoi j'ai écrit ça? Et puis je me demande ce qui se passe ailleurs. Vite Le Chateau Impossible! ...rien à l'horizon... Vite, l'Essai! ... toujours rien... Des inconnus? Et pourquoi pas. Une inconnue. ...et je revois cette image: moi, il y a plus d'un an au moins, sur le bord de l'eau d'un quartier parfaitement inconnu qui allait devenir mon antre scrète, une cigarette aux lèvres, le bicycle derrière moi contre un arbre, et une magnifique maison champêtre de repos où j'aimais imaginer un couple de personnes dans leur 70-80 ans préparer un souper spaghetti pour eux et leurs nombreux amis et discuter longuement avec eux, de comment se portent leurs petits enfants, et si le comité devrait ou non sécuriser les écoles ('Mais non, Solange! Nos jeunes sont trop sécurisés, justement! C'est ce qui leur fait peur et les agresse!' 'Maurice, ne t'énerve pas, personne ne met sa vie en jeu, voyons... Vous avez vu mon jardin?' ) ... Ahh ce que je les enviais avec leur maison à balcon et dont l'un des murs était recouvert d'une plante grimpante.

...Et donc, dans ce texte que je lisais, j'ai repensé à ces images... et je me dis qu'il n'est pas trop tard. Demain, j'irai peut-être. Qu'il pleuve ou non, l'important est que je viens de réaliser: je peux dormir tranquille, ce soir.

JD
minuit 26

(le reste est au rencart: http://radiovideoelectrotechno88.blogspot.com/ )

samedi 9 mai 2009

Un rêve, deux rêves, trop de rêves...

Je sais jamais comment écrire un début de texte sur l'essai, lorsque c'est pas déjà quelque chose d'écrit auparavant, mais bon, tout a un début....
J'ai pensé aux moments forts de ma vie que j'ai vécu jusqu'à présent, et plusieurs sont évaporés au fil du temps. J'ai cru vivre de quoi de fort lorsque j'étais sur la berge du cours d'eau de l'Île-des-Moulins, il y a près de 10 ans; une décénie plus tard, tout a changé, je vois la berge plus dole et lassante. Je croyais que Daft Punk allait être l'évènement qui me marquera à jamais; j'ai pratiquement tout raté le côté visuel à cause de mes si longs cheuveux qui me cachaient la vision tout le long du show. Pour Justice, c'était le fait d'être seul à vivre ça qui m'a gâché mon fun; pour Leloup ça été un marathon interminable et bourré de malaise... Pour la première fois que j'avais une blonde, ça été ruiné par la ptite engueulade quotidienne au lieu dla ptite baise (quoique dans mon cas, celle-ci entraine les complexes et les engueulades). Et mes souvenirs de cégep sont réduits à 3 pages dans un examen final de création où l'on me demande anonymement : "Comment as tu trouvé l'accueil? As-tu trouvé les posters beaux? T'es tu fais des ptits copains? As-tu bien mangé, c'matin? Tu vas pique-niquer des fois?" ....Euhh... quoi?! Non, c'est pas vrai... Ça peut pas être résumé à ça!! ...? N'est-ce pas?! (Que de ponctuation)

Et puis je pense à tout ça, ainsi qu'à une chanson que j'ai écouté l'autre jour. "Everytime We Say Goodbye" de John Coltrane.
Et tout de suite j'ai eu l'image de moi, à notre première soirée seuls en tête à tête, à son appartement, dansant collés, sur la musique mélancolique du saxo... Et aussitôt, cette pensée me fait penser: '....les moments parfaits.... ne reviennent jamais' . Oui ce moment était parfait, et le sera toujours. Tout n'est donc pas toujours gâché , même malgré les gens qui changent, les idées qui divergent, les émotions brusquent qui détruisent tout.
Un autre moment de bonheur est quand je lis des textes des gens qui se dévoilent, qui s'ouvrent aux autres, comme l'a fait JF. C'est un bonheur de lire, ainsi que de sentir que je peux peut-être apporter de quoi en rajoutant une autre dimension à chaque vision donnée. Mais bon, ptete que c'est juste que jme mêle pas d'mes affaires... Vous me l'diriez si c'était le cas?

Je ne sais quoi dire de plus sinon que:

"I'm in a world of trouble dont know what to do... Supposed to be one woman's man but I'm in love with two..."
---
Deaf Bunk

mercredi 6 mai 2009

La beauté de la vérité

Je reviens d'une courte marche arrêt/maison.
Introspection profonde, j'ai réfléchi.
Maintenant quelqu'un parle de rosebud à la télé, et maintenant j'écris.

Pour moi, la chose la plus belle en vidéo et en cinéma, et ceci est mon opinion, c'est la vérité. Pourquoi? Car le cinéma/la vidéo est l'art qui nous permet de montrer notre monde dans la façon la plus concrète et vraie possible. Il nous permet aussi de montrer les concepts les plus abstraits qui régissent notre existence. Ce que j'aime donc voir au cinéma/en vidéo, c'est ce qui est le plus proche de la réalité, qu'elle soit abstraite ou concrète.

Comment saisir la vérité? Pour ma part, je crois que l'on doit tourner le film de la façon la plus réelle possible. La meilleure façon de traduire la vérité est de la saisir sur le moment plutôt que d'essayer de la créer. D'une certaine manière, le documentaire est plus vrai que la fiction car c'est une forme qui saisit le moment réel plutôt qu'un moment recréer grâce à des acteurs qui doivent dire des répliques spécifiques. Par contre, on peut aussi le faire en fiction.

Pour moi, le meilleur moyen d'atteindre la pureté du moment c'est d'avoir recours à la spontanéité et à l'improvisation. On peut ainsi saisir des idées et des émotions qui sont réellement présentes au moment où on les tourne. Alors que lorsque l'on écrit un scénario à la syllabe près et que l'on dessine un découpage au frame près, on perd l'idée et l'émotion qui étaient présentes au moment que l'on a pensé aux répliques et au découpage. Mais si l'on a recours à la spontanéité, l'idée que l'on utilise, la réplique qui est dite, le plan que l'on tourne est plus vrai, car il est frais dans notre mémoire et que l'on essaie pas de le recréer mais qu'on le saisi sur le moment.

Je sais que ce mode de production n'est pas très viable dans le milieu professionnel. Je sais qu'il faut un minimum de préparation, même pour la spontanéité. Mais je crois que ce n'est jamais aussi vrai que la spontanéité. En peinture, en écriture, dans tous les autres arts excepté peut-être le théâtre ou tout autre art qui nécessite un minimum d'outils coûteux et d'organisation, il est facile de traduire immédiatement l'émotion ressentie ou l'idée réfléchie et ce de la façon la plus rapide possible à cause de moyens des production.

Bref, voilà ce que je pense en ce moment.