sans cesse

popwar

dimanche 29 novembre 2009

La FOLIE des MOINS que RIEN.

La folie des moins que rien.

J’essais de savoir maintenant qu’est ce qui se passe dans ma tête. C’est difficile parce que ‘un mouvement de danse de gauche a droite me fait écrire tout bizarre.

La folie des moins que rien.

C’est etrange comment on peut très bien essayer d’écrire sans rien vouloir écrire. Étrange comme penser au futur qui ne relira pas. La folie des moins que rien.

Mon dos se courbe. Je deviens vieux. Très vite. Des fois je rêve que je ne sens plus mes pieds. Et que mon dos est tout cassé.

La folie des moins que rien.

Je pense au futur. Est-ce moi qui décidera de mon destin, ou bien les imprévus. C’est le doute ultime. Mais je ne suis pas rendu là. J’en profite et c’est tout ce qui compte. Elle est trop courte.

La folie des moins que rien.

J’aimerais remercier toutes les personnes qui ont rendu ça possible Ma mère, mon père, ma sœur, mes chats, mon chien, ma chaise, mes jeans, mes boxers, moi, ma peau, ma bouge, mes yeux, mes narines, mes oreilles, mes tympans, mes intestins, ma foie, mes poumons, mon cerveau, mon cœur, mon âme, le ciel.

La folie des moins que rien.

L’espace; la folie des moins que riens. L’Univers; la folie des moins que rien. L’infini; la folie des moins que rien.

L’imagination; la folie des moins que rien.

Je suis paresseux et je suis bien.

Peut-être que si je me forçais…

Mais non! Je suis bien!

Dans cette folie des moins que rien.

jeudi 26 novembre 2009

AKIRA - Us trailer 2011

Depuis le temps qu'on attend une adaptation d'AKIRA made in Hollywood.

dimanche 22 novembre 2009

Montréal

* "Bankrupt Child" de Guy Leblanc (album: Quiconque Meurt Meurt à Douleur - Bande Originale) * écoutée 21 fois en ligne, pour le feel de Montréal, la ville trash, triste, et mélancolique.

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« "Chapter One. He adored New York City. He idolized it all out of proportion." ...Uh, no, make that: "He-he... romantizied it all out of proportion. Now... to him ... no matter what the season was, this was still a town that existed in black and white and pulsated to the great tunes of George Gershwin." ... Ahhh, now let me start this over... "Chapter One. He was too romantic about Manhattan as he was about everything else. He thrived the hustle... bustle of the crowds and the traffic. To him, New York meant beautiful women and street-smart guys who seemed to know all the angles." ... Nah, no... corny, too... corny... for... my taste (clearing throat). .. I mean, let me try and make it more profound. "Chapter One. He adored New York City, although to him, it was a metaphor for the decay of the contemporary culture. How hard it was to exist in a society desensitized by drugs, loud music, television, crime, garbage." Too angry. I don't wanna be angry. "Chapter One. He was as... tough and romantic as the city he loved. Behind his black-rimmed glasses was the coiled sexual power of a jungle cat." I love this. "New York was his town. And it always would be."» - Woddy Allen, Manhattan (1979)
*Faire jouer "Rhapsody in Blue" de Gershwin*


J'ai repensé à ça, hier, en sortant de la place Bonaventure pour le Salon du Livre... "Damn... j'aime cette ville... Montréal". Le centre-ville, Ste-Catherine, St-Denis, Peel, le downtown, Place-des-Armes, Champ-de-Mars, les petites boutiques, le vieux port, l'enseigne Farine Five Roses. Bref, toutes ces places que je ne saurais nommer par leur nom, mais dont je reconnais toute la saveur.

Et pourtant, il y a aussi la saleté... Tous ces appartements et commerces vidés, démolits... Ça me rend nostalgique... Pourquoi donc, d'ailleurs?

Ah oui, ça me revient... merde.... C'était l'été 1998 ou 99, quelque chose comme ça, yavait Les Fourmis de Leloup qui pognait pas mal, le film Quiconque Meurt de Morin qui sort... La petite famille Derome sort de La Ronde. Ya un punk à lunettes (ça m'avait marqué, des lunettes sur un punk) qui est à terre à ma gauche, y saigne, son amie le tient par derrière, pis à droite ya un autre punk, debout, avec des roches dans ses mains... On passe entre deux roches tirées...
Après ça, dans la voiture, c'est le silence du malaise. J'ai juste le souvenir que c'est à ce moment là que j'ai entendu "Je joue de la guitare".

En revoyant Quiconque Meurt dernièrement, j'me suis rappelé pourquoi je pense souvent à Leloup quand je vois des vitrines d'ancienne shop maintenant fermée, abandonnée: j'ai connu l'artiste peu de temps après avoir vu le film de Morin, et le clic s'est fait. Junkies, piaule crade à mort, musique triste, et j'ai peur de l'héro... et j'ai peur de l'héro. Ya aussi le Mile-End. Ça pue le loup dans toutes les rues du quartier. Je m'y suis souvent retrouvé, seul ou avec mon père. Je ne savais même pas que c'était ce quartier, mais je trouvais ça empreint de "Natalie" et "Rock'n'roll et pauvreté", étrangement.

L'hiver à Montréal, c'est St-Laurent, moi qui achète le dernier cd de Blink 182, avec "Down" et autres "Stockholm Syndrome", etc. C'est la neige qui tombe sur le Métropolis à mon premier show à vie, en 2005. C'est le terminus Cote-Vertu apres une soirée bien arosée avec une amie du cégep, en pensant que ça aurait pu finir dans le lit, et puis non c'est une amie, et c'est mieux ainsi. C'est le Salon du livre de mon enfance, quand on y allait le soir. La fois où on est revenu en voiture, sous la douce neige, la lumière orangée des lampadaires, moi qui lit ma bd de Baptiste, le clodo dans sa poubelle, alors qu'on se dirige vers le condo de la soeur de papa. C'est aussi le théâtre pour le cours d'anglais: le Centaur, que ça s'appelle. Les boutiques du Champs-de-Mars... quelle beauté.

L'été à Montréal, ça sera toujours le Vieux-Port, avec les Bouqinistes (moi et mon frère qui répétons sans cesse: "Vive l'été...." en voyant les jeunes femmes en top moulant devant nous), les caricatures sur place, les pique-nique. C'est aussi les voyages sur l'autoroute 13, avec mon père, après mes cours d'été en secondaire 2. Le passage à travers la ville, vu de haut, j'ai toujours trouvé ça empreint d'une certaine beauté triste... vous savez, les vieux batiments, la noirceur de pollution qui leur donne l'impression d'avoir passer au feu, il y a 40 ans. C'est La Ronde, du temps que c'était encore le fun, avec la famille, et aussi la fois, plus tard, avec mon frère quand je commençais à tripper The Doors (on est en 2006), et que je lisais les nouvelles de Salinger. C'était la dernière fois que j'y suis allé. L'été à Montréal, c'est aussi les nombreux retours au Festival du Jazz, dont celui où yavait une femme qui a cédé à la canicule sous nos yeux d'enfants...

Montréal, c'est les grandes rues, les autoroutes qui n'en finissent plus, c'est le métro et les clodos, les boutiques et les cafés, les hotels et les souterrains, c'est le Québec parsemé ici et là d'Angleterre, ce sont les vieux bâtiments souillés contre les immeubles quasi futuristes, c'est l'ordre et le fouilli. La beauté dans la "laideur".

J'ai beau dire que j'aime pas Montréal, c'est pas vrai... La ville, j'aime. J'adore.
Les habitants, ct'une toute autre affaire, mais je partirai pas là-dessus :)



Jean Derome, 22 novembre 2009, 23h28

vendredi 20 novembre 2009

la faim: sc.5

Des étudiants regardent à travers la fenêtre de la porte (où l'on voit visiblement des tâches de sang) menant sur une salle de classe qui semble vide.
À l'intérieur, il y a un élève. Il est recroquevillé sur lui-même, seul dans un coin de la classe.
Il se balance. De façon à peine perceptible, il marmonne.
Les élèves le regardant de l'extérieur de la classe, spécule.

De profil, une élève du groupe parle plus fort. Elle semble se parler à elle-même, ou est-ce à nous qu'elle parle?
Ce matin, Maxime pi moi on a marché à l'école ensemble. On habite pas mal dans le même quartier, fak on fait souvent ça quand on peut. Il devait faire un oral d'ERC ce jour-là. Il devait parler de ses croyances, ou du moins ces idéologies face à l'existence. Dieu yé existe tu? À ce qui paraît ça allait bien son oral. Tout le monde l'écoutait parler. Mais quelqu'un a cogné à la porte, et c'est Max qui est allé l'ouvrir. La personne c'est automatiquement jetté sur lui. Max, il se débattait. La classe s'est vidée et quand la personne est sortie, yavait une flac de sang autour de Max. On a fermé la porte, à clé. Plus tard, Max s'est relevé. Est-ce que c'est encore Max? Il a essayé de sortir. On a pas cédé. Maintenant, il attend... Il attend de mourir.
Et en plus, à matin...il m'a avoué qu'il m'aimait.

(sur le monologue de Sophie, on voit des images brèves de ce qu'elle raconte. Les images proviennent de qualité de vidéos différentes ou elles sont filmées sur une télévision où elles apparaient)

mercredi 11 novembre 2009

la faim : sc.4

Trois garçons dans la cour arrière, deux heures avant le dîner, fuck le cour.
Ils sont dehors, ils se partagent une cigarette à trois.

Ils parlent de filles.
Ton top top 5 de notre niveau?
Stéphanie, Isabelle, Émilie, Catherine, Jessica
Toi?
Isabelle, Stéphanie, Jessica, Geneviève, Sandrine
Moi?
Marie-Claire, Sarah, Joannie, Marie-Ève, Geneviève
Goût bizarre.
Ils continuent parler de filles. Celles qui les intéressent. Les professeurs qu'ils trouvent belles. Ça ne finit plus. Par contre, on a l'impression qu'aucun des garçons n'a eu des rapports très intimes avec des filles. Ils s'accusent tous mutuellement d'être puceau et ils se moquent l'un de l'autre.

Une fille s'approche d'eux. Les gars l'aliène de leur regard, c'est stéphanie. Quelque chose semble avoir changer... Des morceaux ci et là sont absents. Elle est presque moche. Quelque chose ne semble pas aller... Elle frappe un membre du trio très fort. Elle se jette sur un autre. Elle lui mord l'avant-bras. Le garçon se débat et hurle de douleur. Les autres partent en courant...

la faim : réflexions, impressions

Je crois que l'on devrait être aussi proche des survivants que des zombies. L'utilisation de la voix-off de plusieurs personnages me semble comme une bonne idée, un film chorale de zombies et d'humains.

Ils parlent de quoi? De soucis, de problèmes personnels, la vie à l'école, la vie.
Comme des messages laissés derrière, plus authentique, que lyrique. criant de vérité.
C'est comme ça que le message doit passer.

Montrer les zombies qui mangent, les étudiants et professeurs qui essaient de survivre, transposé ça durant l'hiver.

Trame sonore vivante. Ambiance électro, sons végétales, hivernales, minimaliste.

dimanche 8 novembre 2009

Underground

1. Contrer le système pas une micro sociétés offrant une alternative complètement réactionnaire aux media présents.

2. Constituer une banque de données du plus d'information possible sur divers support médiatique dans le but de les rendre accessible autant de façon physique que digital.

3. Mettre sur pied un système de communication informatique (blogs, chatrooms, forum, etc) protégé à l'abri des moteurs de recherches.

4. Mettre sur pied une radio clandestine broadcastant autant en fm dans une région donnée que sur le web.

5. Promouvoir le download illégal en innondant certains site web "torrents tracker" d'une foule de fichier médiatique.

6. Mettre sur pied un magazine mensuel sur support physique et numérique qui fait la promotion et le compte rendu de nos actions.

7. Organiser des soirées de fête hors de l'ordinaire qui transgresse le normes habituelles.

8. Commettre des actes de déstabilisation social agressif envers le système (Non pas directement envers les gens qui y évolue).

9. Ne pas reculer devant le système qui n'hésitera pas à utiliser la loie pour criminaliser nos faits et gestes. Se tenir le dos droit et rester honnête.

jeudi 5 novembre 2009

la faim sc.3

L'heure du midi.

Les ravages ont commencé. Une silhouette grisâtre occupe une grande partie de l'Écran. Devant moi, il y a le couloir. On peut m'entendre haleter un peu. Je n'ai qu'une seule idée. Une unique pensée: Manger. Je marche depuis quelques temps maintenant. Les classes sont vides ici on dirait.
J'entends un bruit. Des bruits de pas, je m'élance vers eux. Les bruits de pas augmentent la cadence. Je tourne un couloir et je le vois au loin. Un nerd. Le bol de la classe. J'ai faim.
Je cours rapidement et je le rattrape peu à peu. Je l'agrippe par la manche et lui assène un lourd coup sur la tête. Il tombe à terre et je me projette sur son épaule gauche. Il pousse un cri étouffé. Satisfaction. Je dévore.

mercredi 4 novembre 2009

L'ennui...

Sixième année du primaire.
Je me lève a 7h pour aller a l'école d'habitude.
Par contre depuis deux semaine je me lève a 5h pour avoir deux heures de libre avant de partir.

Deux heures chaque early mornings pour jouer a Suikoden II.
C'était plus que tout autre jeux pour moi... c'était un monde entier qui s'ouvrait. Je règlais les magouilles politiques, menait la résistance, recruitait sans cesse de nouveaux membres... c'était juste Épic avec un grand E accent aigue.

mardi 3 novembre 2009

terrebonne

Dans un grand centre d'achat.
Fine couche de neige au sol.

Je viens de simili rompre d'une relation, mais je garde le petit frère de la fille en question.
En passant devant un Jean Coutu, j'aperçois qu'au comptoir photo, il y a des négatifs à vendre qui ne sont pas là d'ordinaire.

Je fouille, je fouille, j'ai un appareil digital.
Je pleure.

Dans le centre d'achat, je glisse avec tommy-boy.
Lorsque je jète un coup d'œil en arrière, il n'est plus là.

scénario: la faim sc. 2

Le matin. C'est l'hiver.

Je décide de prendre un détour pour aller a l'école aujourd'hui. Je vais passer par les bois.
Ça me donne le temps de finir mon petit spliff avant le cours d'histoire le matin.
Je sais que c'est tôt, mais aujourd'hui on va voir Nuit et Brouillard de Resnais.
Alors, je me mets en forme.

Les sapins sont accablés par la neige sur leurs branches. Le sol est couvert de neige partout a l'exception d'un petit chemin sur lequel on piétine fréquemment. Bref, c'est connu comme endroit.
Les arbres sans feuilles n'en demeurent pas moins magnifiques couverts de neiges.

La classe. Tout est sombre. Une lanterne magique projette une image sur un écran. On y voit pleins de cadavres qui sont poussés par une pelle mécanique. L'image est sombre. J'y tr0uve par contre une certaine vérité. Ca doit etre mon spliff.

De facon un peu étouffée, on entend quelqu'un cogné. Et puis on entend plusieurs coups cognés de facon succesive. Le professeur ouvre la porte. Quelqu'un tombe de l'autre coté dans la classe.

Il saigne du bras gauche. Il tente de nous balbutier quelque chose, mais il marmonne trop, on ne comprend rien. Soudainement il semble s'étouffer. Il crache du sang. On remarque qu'il perd des morceaux de chairs sur le visage, les bras, le coup. Ses dents s'aiguisent.

Il nous regarde. Je crois que...

On ne comprend pas ce qui lui arrive. Mais il a l'air de nous vouloir du mal.

Zombies.

La police met l'école en quarantaine. Tout le monde n'a plus qu'un seul but: survivre.

Vivants, zombies, professeurs, étudiants, d'une manière ou d'une autre, tout le monde veut vivre.

dimanche 1 novembre 2009

scénario: la faim

C'est le matin. C'est l'hiver. Les fenêtres sont givrés. Les routes enneigés. La nature autour est morte, plutôt figé dans le temps...

Le bus arrive. Jaune. C'est de même. On est dans le nord, loin de la ville, isolé, écrasé.
Allez hop!
Le bus redémarre, il slalome sur les virages. Je ne veux pas aller a l'école aujourd'hui, en plus j'ai une vilaine grippe. Mais bon...on m'a poussé en dehors de la maison.

Je rentre pour mon cour. Mathématique. Les étudiants autour de moi se pressent de rentrer en classe. Je ralentis le pas. Je bois de l'eau. Les maths me font chier. J'ai pas besoin de tout calculer dans la vie tu sais. J'ai pas besoin d'être régi par des lois.

Le cour est plate je dessine dans mon cahier a la place, pleins de dessins qui veulent rien dire. Je tousse. Je tousse Je tousse Je tousse. Du sang sur ma manche. Les étudiants autour me regardent étrangement, je suis un zoo.

Je cours vers les toilettes. Bon prétexte. Je bois de l'eau, j'essaie de me nettoyer la bouche. Je tousse de plus en plus.

Je cour voir mon professeur. J'essaie de lui demander de l'aide, mais je tousse trop, je tousse pleins de sang. Je commence a avoir faim, tres faim.

Je ne suis plus le même, métamorphose.

Je regarde autour. Des yeux horrifiés pointés vers moi. Je regarde mon professeur. Je sens le besoin urgent de manger. Je dois survivre. Je me jette sur lui. Tout le monde crient.

Il se relève. Les étudiants les regardent, horrifiés. Il se jette sur eux.

Zombies.

La police met l'école en quarantaine. Tout le monde n'a plus qu'un seul but: survivre.

Vivants, zombies, professeurs, étudiants, d'une manière ou d'une autre, tout le monde veut vivre.