sans cesse

popwar

jeudi 29 octobre 2009

L'homme et la mer. or so.


Je ne sais donc pas comment je me suis rendus jusqu'ici,

Mais la dernière fois que j'ai eu conscience de mes jambes/membres
je voguait à voile vers les vents les plus chauds.
j'étais bien je crois/considère.
Tu étais bien ?

- je crois oui, les nuages étais évasif. j'étais seul. encore. j'aime être seul.

Et comment tu t'es ramassé ici ?

- Je ne sais pas en fait, j'ai dû avoir une demi commotion dût au choc incotrolable des vagues.
quelqu'un m'en voulais pour sûr. mais si personne ne m'en voulais ? c'était le destin ?

Voyons Jean, c'est profondemment irrationnel comme reflexion...

- Je sais que tout ca semble sans sens. je sais aussi qui je suis et où je vais, je crois du moins

D'accord. Pour le moment Jean, tâche de te reposer. tu as un tout un choc. tiens prends un café.

OJO

mercredi 28 octobre 2009

Idée de science fiction: Everything you do is a balloon

Inspiré par Tarkovski, et les Cyberpunks et les sons de Boards of Canada.

Dans un futur proche. Un monde qui semble être guère différent de celui que l'on connaît.

La Forêt.

Deux jeunes hommes dans la forêt. Images en couleurs. Ils sont Russes. Ils discutent ensemble sur différents sujets philosophie, art, politiques, amour la vie, bref tout. À travers les nombreux propos échangés dans une langue incomprise (le russe), on devine qu'ils se dirigent vers une destination quelconque où ils ont la ferme intention de «s'éclater». On suppose qu'ils sont en voyage en ayant comme indice les valises qui les accompagnent. Destination? Montréal.

La Ville.

Imaginé Montréal. Tout semble pareil. Sous cette ville existe le plus grand réseau de débauche in the world. Musique hallucinogène dans club trash. Jeux vidéos virtuels sous drogues. Musique électro/ambiant hypnotisante. Les touristes du monde viennent tous à montréal pour goûter aux expériences interdites.

Le Centre Sanitaire.

En montage alterné/ Les Russes se retrouve dans un bureau seul chacun. Un médecin est devant eux et leur pose divers questions concernant leur état de santé. Les vaccins qu'ils ont pris. Les pays visités. Ont-ils des ITS? Ensuite, les Russes doivent aller en lavement. Divers hommes les nettoient de tout bord, tout côté. On leur donne des médicaments, des vaccins. Ils doivent passer là avant d'aller en ville.

No more ink in my feather, à développer...

lundi 26 octobre 2009

0j00


0j00
Mise en ligne par chubalez

mercredi 21 octobre 2009

There's no future. The future is now.

Batissons une nouvelle communauté.

1. Amener du matériel médiatique.
2. Illégal ou légal le dit matériel par notre entremise devient accessible gratuitement.
3. Combattre le système en s'opposant au loies qui régisse la pensée.
4. Rendre le tout physique. (Pas simplement internet).
5. L'information et la communauté doit fleurir en symbiose total entre le réel et le cybernétique.
6. Tenter l'impossible.

I provide material aka. J'veut être Magda.

Magda at YouFM Clubnight 19.08.2006 Pt 1 from Toxic-Culture.org on Vimeo.

A propos du lointain.

Y s'en va loin.
La pensée qui se laisse prendre par la main.
Vie de bien être matériel... sans expérience.

Elle est partie bien loin.
À peine un kilomètre.
Du vin, des hommes menteurs cybernétique.

Parti y'a pas longtemps.
Emprisonné dans les dillèmes
De la violence des hommes bon à rien.

Ses pensées divague.
Après tant de vécu.
Se laisser avoir par l'instabilité féminine.

Une vie computeriser.
Et les ages en moin.
La vie parfaite mouvementé.

Expériences qui mène au dégoût
Et a l'exhubérance de la création
Mais néanmoin, perdu dans le lointain du changement d'âge.

Dix ans a demander la porte
Manger, dormir et manger
Arrivé a terme, mourir de panique.




Une petite dédicace a propos du lointain.
De ceux qui me font soufrir par la distance.
On ai tous prisonnier.
Qu'on le veuille ou non, de toute sorte de choses.
J'attend avec impatience le jour ou la terre cessera sa rotation et que les jours durerons une éternité.

Cyberpunk Manifesto

Christian As. Kirtchev - 14 février 1997

Nous sommes des esprits électroniques, un groupe de rebelles libres penseurs, des Cyberpunks. Nous vivons dans le Cyberespace, nous sommes partout, nous ne connaissons pas de frontières. Ceci est notre manifeste, le manifeste des Cyberpunks.

I. Cyberpunk

1/ Nous sommes l’être Différent. Rats technologiques, nageant dans l’océan de l’information.
2/ Nous sommes l’effacé, le petit garçon qui s’asseyait à la dernière table dans un coin de la classe.
3/ Nous sommes l’adolescent considéré comme bizarre par tout le monde.
4/ Nous sommes l’étudiant qui hacke des systèmes informatiques et en explore les tréfonds.
5/ Nous sommes l’adulte assit sur le banc d’un parc, le portable sur les genoux, programmant la dernière réalité virtuelle.
6/ Ce garage farci d’électronique est à nous. Le fer à souder au coin du bureau et la radio démontée à proximité sont également les nôtres. De même que cette cave remplie d’ordinateurs, des bourdonnements d’imprimantes et des bips de modems.
7/ Nous sommes ceux qui perçoivent la réalité de façon différente. Notre point de vue nous permet de voir au delà de ce que les gens ordinaires peuvent. Là où ils n’entrevoient que l’aspect extérieur, nous décelons ce qui est à l’intérieur. C’est ce que nous sommes, des réalistes avec des lunettes de rêveurs.
8/ Nous sommes ces êtres étranges, pratiquement inconnus du voisinage. Ces êtres accordés à leurs propres pensées, demeurant jour après jour devant leurs ordinateurs, fouillant le net à la recherche de quelque chose. Nous ne sortons pas souvent de chez nous, juste de temps en temps, et uniquement pour aller au plus proche magasin d’électronique, au bar habituel pour rencontrer le peu d’amis que nous avons, ou un client, ou un refourgueur… ou juste pour une petite promenade.
9/ Nous n’avons pas beaucoup d’amis, seul un petit nombre avec lesquels nous allons à des fêtes. Tous les autres, nous les connaissons grâce au net. Nos véritables amis sont là, de l’autre côté de la ligne. Nous les connaissons à travers nos channels IRC favoris, nos newsgroups, des systèmes autour desquels nous rôdons.
10/ Nous sommes ceux qui n’avons rien à foutre de ce que les gens pensent de nous, d’à quoi nous ressemblons ou de ce que peuvent baver les gens dans notre dos.
11/ La majorité d’entre nous préfère vivre terré, inconnus de tous excepté de ceux dont nous ne pouvons éviter le contact.
12/ Les autres préfèrent la publicité, ils aiment la célébrité. Ils sont tous connus du monde underground, leurs noms y sont souvent entendus. Mais nous, nous sommes tous unis par une chose, nous sommes Cyberpunks.
13/ La Société ne nous comprend pas, aux yeux des gens ordinaires qui vivent loin de l’information et des idées libres nous sommes des êtres “bizarres” et “insensés”. La Société nie notre façon de penser, une société qui vie, pense et respire d’une et d’une seule manière, un cliché.
14/ Ils nous renient car nous pensons comme des hommes libre or la libre pensée est interdite.
15/ Le Cyberpunk n’a pas d’apparence extérieure, de signes particuliers. Les Cyberpunks sont des gens d’aspect ordinaire, connus de personne, de l’artiste technomaniaque, au musicien jouant de la musique électronique en passant par l’érudit superficiel.
16/ Le Cyberpunk n’est plus un genre littéraire, pas même une simple sous culture. Le Cyberpunk est une culture à part entière, la progéniture d’un nouvel âge. Une culture qui unit nos intérêts communs et nos points de vue. Nous sommes un groupe. Nous sommes Cyberpunks.

II. Société

1/ La Société qui nous entoure est entravée par sa volonté de ramener tout et tout le monde à elle, alors qu’elle s’enfonce lentement dans les sables du temps.
2/ Même si certains s’obstinent à ne pas le croire, il est évident que nous vivons dans une société malade. Les soi-disantes réformes dont nos gouvernements aiment tant se vanter, ne sont qu’un petit pas en avant, quand un saut définitif peut être fait.
3/ Les gens ont peur de la nouveauté et de l’inconnu, ils préfèrent l’ancien, le connu et les vérités vérifiées. Ils sont effrayés des apports du changement. Ils craignent de perdre ce qu’ils ont.
4/ Leur peur est si forte qu’ils ont déclaré les choses révolutionnaires des ennemis et les idées libres ses armes. C’est leur défaut.
5/ Les gens doivent abandonner cette peur derrière eux et aller de l’avant. Quel est l’intérêt de s’en tenir à peu quand vous pouvez avoir beaucoup plus demain. Tout ce qu’ils ont à faire est de tendre leurs mains et de ressentir le renouveau, d’accorder la liberté aux pensées, aux idées et aux mots.
6/ Voilà des siècles que chaque génération a été élevé selon le même schéma. Les idéaux sont suivis par tout le monde, l’individualité est ignorée. Les gens pensent de la même façon, conformément aux clichés qu’on leur a imprégnés dans leur jeunesse, la même éducation stéréotypée pour tous les enfants. Et lorsque quelqu’un ose défier l’autorité, il est puni et exhibé aux yeux de tous comme l’exemple à ne pas suivre. “Voilà ce qu’il arrive quand vous exprimez votre propre opinion et que vous contestez celle de votre professeur”.
7/ Notre société est malade et a besoin d’être soignée. Le remède est un changement dans le système…

III. Le Sytème

1/ Le Sytème. Vieux de plusieurs siècles, existant sur des principes qui ne pèsent plus rien aujourd’hui. Un Système qui n’a pas changé depuis le jour de sa naissance.
2/ Le Sytème est aberrant.
3/ Le Sytème doit imposer sa vérité pour pouvoir régner. Les gouvernements ont besoin que nous les suivions aveuglement. Pour cette raison, nous vivons dans une éclipse informationnelle. Lorsque des gens acquirent des informations autres que celles venant du gouvernement, ils ne peuvent distinguer le vrai du faux. Et donc le mensonge devient une vérité, une véritéfondamentale pour tout le reste. Ainsi les puissants contrôlent avec des mensonges et les gens ordinaires n’ont aucune notion de ce qui est avéré et suivent le gouvernement aveuglement, ayant confiance en lui.
4/ Nous combattons pour la liberté de l’information. Nous combattons pour la liberté d’expression et de la presse. Pour la liberté d’émettre nos pensées ouvertement, sans être persécuté par le système.
5/ Même dans les pays les plus développés et “démocratiques”, le système impose la désinformation. Même dans les pays qui ont la prétention d’être le berceau de la liberté d’expression. La désinformation est l’une des armes principale du système. Une arme dont ils sont passés maître.
6/ C’est le Net qui nous permet de propager l’information librement, sans limite de frontières.
7/ Les nôtre sont les vôtres. Les vôtres sont les nôtres.
8/ Tout le monde peut partager l’information, sans restrictions.
9/ L’encryption de l’information est notre arme. Ainsi, les mots de la révolution peuvent se propager sans interruption, et les gouvernements essayer seulement de deviner.
10/ Le Net est notre royaume, nous y sommes Rois.
11/ Les lois. Le monde change et les lois restent les mêmes. Le Système est immuable, seuls quelques détails sont rectifiés afin de repousser l’échéance, mais les concepts sont conservés à l’identique.
12/ Nous avons besoin de nouvelles lois. Des lois en adéquations avec l’époque et le monde dans lesquels nous vivons et non pas des lois édifiées sur les bases du passé. Des lois créées pour aujourd’hui et qui seront toujours valables demain.
13/ Ce sont uniquement ces lois qui nous retiennent, des lois qui ont grandement besoin de corrections.

IV. La vision

1/ Quelques uns ne se soucient guère de ce qui se passe au niveau global. Ils se soucient de ce qui se passe autour d’eux, dans leurs micro-univers.
2/ Ces personnes peuvent uniquement concevoir un sombre futur, car ils ne considèrent que la vie qu’ils vivent actuellement.
3/ Les autres montrent certains signes de préoccupation pour les affaires globales. Ils s’intéressent à tout, aux perspectives d’avenir, à ce qui va se dérouler au niveau global.
4/ Ils ont une vision plus optimiste. Pour eux le futur est plus propre et plus beau, car de ce qu’ils peuvent en voir, l’homme sera plus mature et le monde plus sage.
5/ Nous sommes au milieu. Nous nous intéressons à ce qu’il se produit maintenant autant qu’à ce qu’il va advenir demain.
6/ Nous observons le net et le net ne cesse de grossir et d’acquérir du savoir.
7/ Bientôt tout sera absorbé par la net, des systèmes militaires aux PC à la maison.
8/ Mais le net est le royaume de l’anarchie.
9/ Il ne peut être contrôlé et c’est là son pouvoir.
10/ Chaque être sera tributaire du net.
11/ L’intégralité de l’information y sera, enfermée dans un abysse de zéros et de uns.
12/ Celui qui contrôle le net, contrôle l’information.
13/ Nous vivrons dans un mélange de passé et de présent.
14/ Le mauvais vient de l’homme et le bon de la technologie.
15/ Le net contrôlera le petit homme et nous contrôlerons le net.
16/ Et ce que vous ne contrôlerez pas, vous contrôlera.
17/ L’Information est le POUVOIR !

V. Où en sommes-nous ?

1/ Nous vivons dans un monde malade, où la haine est une arme et la liberté, un rêve.
2/ Le monde grandit si lentement. Il est difficile pour un Cyberpunk de vivre dans un tel monde sous-développé, de regarder autour de lui, et de voir combien les gens progressent d’une mauvaise façon.
3/ Nous allons de l’avant, ils nous renvoient en arrière une nouvelle fois. La société nous oppresse, elle étouffe la liberté de pensée avec ces programmes scolaires et universitaires cruels. Elle inculque de force aux enfants sa vision des choses et toute tentative d’exprimer une opinion différente est opprimée et sanctionnée.
4/ Nous enfants grandissent instruits par ce système archaïque et immuable. Un système qui ne tolère aucune liberté de pensée et exige une stricte obéissance aux règles…
5/ Dans quel monde, si différent de celui-ci, pourrions nous vivre si les gens sautaient dans l’inconnu et non y allaient à reculons ?
6/ C’est tellement dur de vivre dans le monde actuel, Cyberpunk.
7/ C’est comme si le temps s’était arrêté.
8/ Nous vivons au bon endroit, mais pas à la bonne époque.
9/ Tout est tellement ordinaire, les gens et leurs actes sont tous identiques. Comme si la société avait un besoin urgent de vivre dans le passé.
10/ Certains en cherchant leur propre monde, le monde d’un Cyberpunk, et le trouvant, construisent leur propre monde. L’assemblant suivant leurs pensées en modifiant la réalité, ils vivent dans un monde virtuel. Le façonnage de leurs pensées basées sur la réalité.
11/ D’autres s’habituent simplement au monde tel qu’il est. Ils continuent d’y vivre même s’ils l’ont en aversion. Ils n’ont pas d’autre choix que de simplement espérer que le monde va sortir de son trou et aller de l’avant.
12/ Nous essayons de faire évoluer l’état des choses, d’ajuster le monde actuel à nos besoins et nos points de vue. D’utiliser au maximum ce qui s’accorde et d’ignorer le rebut. Quand nous ne le pouvons, nous nous contentons de vivre dans ce monde tel des Cyberpunks, quel qu’en soit le prix, et lorsque la société nous combat, nous contre-attaquons.
13/ Nous édifions nos mondes dans le Cyberespace.
14/ Parmi les zéros et les uns, parmi les bits d’information.
15/ Nous fondons notre communauté, la communauté des Cyberpunks.

Unissez-vous ! Battez-vous pour vos droits !

mardi 20 octobre 2009

les putains de 400 coups


Je vois Antoine Doinel et je me vois enfant.
Je vois son père et je vois le mien, plus jeune.
Je vois sa mère et je vois la mienne, dans le temps.

Merci Truffaut.

jeudi 15 octobre 2009

mardi 13 octobre 2009

samedi 10 octobre 2009

Appartement A-22

Scène 1, int. soir, étage 1
Raymond (X), cheveux longs frisés, barbu, arrive devant sa porte, avec plein de sacs de plastiques derrière lui pendant qu'il ouvre la porte. Il prend tous ses sacs et les traîne à l'intérieur de l'appartement. Celui-ci est presque vide de meubles et de décorations: il n'y a que des trucs ramenés des vidanges laissées, comme des appareils électroménagers (grille-pains, cafetières en métal, répondeurs, radios, etc). Dans le bruit métalique des objets qu'il a ramené, X ouvre la portière d'une armoire d'où il sort une tasse et se sert un café. Close up sur son visage troublé. Il s'assoit à sa table, prend le téléphone, et compose le numéro d'un cinéma à 2$ pour savoir le programme de la semaine (donné par une voix féminine électronique). Il enregistre le son de la voix avec une petite enregistreuse à cassette, réécoute la bande... La voix est complètement distortionnée. Il apprend le programme par coeur, puis fait rejouer la cassette.
-Bienvenue au programme du Cinéma Éclair Mile-End. *X arrête la cassette*
-Bonjour madmoiselle! Zavez don' une belle voix! héhé.. Heum, oui donc jvoula' savoir c'ta quoi, vos vues d'la s'maine... *X repart la cassette*(et ainsi de suite)
-12 films à l'affiche cette semaine..
-Ah ben c'est bon ça! J'aime ça quand ya du choix! C'est quoi l'premier?
-...quante premiers rendez-vous, une comédie romantique avec Adam Sandler..
-Ah c'est bon ça, hein! ......... cut to...

Scène 2, int. jour, appartement de X
Au loin, une porte s'ouvre à la volée et se ferme brusquement. On entend depuis le hall d'entrée une dame dans la cinquantaine qui gueule et qui sacre à tord et à travers. X ressent les vibrations de son poids énorme qui résonne dans tout l'appartement et qui l'empêche de parler avec l'opératrice à qui il donne de faux numéros depuis 10 minutes juste pour parler davantage avec elle. Il finit par raccroché, trop déconcentré, se dirige vers la porte, l'ouvre et regarde à travers l'embrasure: une grosse madame, petite, carrée, avec de gros seins pendant, et son mari à peine plus grand, mince et très discret, la tête ailleurs. Ils passent juste devant sa porte puis continuent vers l'escalier. X les suit des yeux et attend qu'ils soient à l'étage supérieur avant de laisser échapper un "farmez don' vot' yeule, deux secondes, on peut pu s'entend' penser, icit'dans" chétif et pleignard.
-Quossé t'as dit, mon p'tit tabarnak?!! Attend que j'te pogne mon osti d'robineux d'calisse!!! Eille, toé crisse, quess t'attend pour rentrer, saint-ciboére de calisse!?! J't'assez 'coeuré de c't'osti d'log...*elle claque la porte et ses hurlements sont enfin étouffés*
X referme sa porte au moment où elle s'adresse à lui, puis marmone des insultes à son égard en retournant à sa table où il finit son plat de kraft dinner. La grosse crie de plus belle et son écho empli l'appartement de X qui se tient la tête entre les deux mains... Fade au noir

Scène 3, int. soir, chambre de X
Toujours dans le noir, on entend une porte s'ouvrir et se fermer sans bruit, puis on entend un jeune homme et une jeune fille ricanner en silence qui monte vers le 2e étage.
-Eille lui yé spécial, j'te dis, un vrai fucké... Sa femme lui tappe la tête contre le murs, c't'une esti d'folle...
-Haha! On aurait dit Kermit! Chu sure qu'ya une ptite voix fluette!
-Chuuchht... haha, ya l'aut' qui doit dormir ak son toaster...
X regarde son cadran: 4h du matin. Dans l'appartement juste au dessus de celui de X, on entend une guitare jouer subtilement et le jeune homme chanter, puis tout s'arrête brusquement. Puis, on entend un meuble se déplacer, s'arrêter... et couiner...

Scène 4, ext./int. jour, devant l'immeuble/appartement du général
Un homme à moustache, le visage creux et le regard sévère, assis sur une chaise devant l'immeuble boit sa canette de bière. Il regarde chaque passant dans les yeux et les fusille du regard. En fait, il surveille surtout l'immeuble d'en face. Il marmonne à lui-même:
-Gang de tapettes de crisse... Esti d'fifs de marde, j'vous ai pognés les culottes baissées, hein, mes ptits calisses? Ben comptez pas en ram'ner d'aut' dans vot' genre icite. C't'un quartier respectacle, gang de pédés à ptites graines... Ouain, c'est ça, sort pas juste de ton appart, décrisse... J'ai encore ton sang su' mes poings, yen veulent encore, faque amène toé pas icitte ou bedon tu vas l'regretter solide.
Intérieur de son appartement. Il rentre sa chaise et dépose son coupe-vent dans son hall. Travelling derrière lui alors qu'il pénètre dans son appart décoré de toutes sortes de "trophés" de chasse, et de guerre. Il s'installe dans son fauteuil devant la télé (à côté de la fenêtre d'où on voit la rue qu'il vient de quitter) et écoute les sports sur sa télé à oreilles de lapin en ouvrant une autre canette de bière. On voit passer le messieur Kermit devant la fenêtre, l'air absent comme toujours, se dirigeant vers la rue principale. Juste au dessus, on entend la grosse passer un coup de téléphone et gueuler à propos de son attardé de mari qui va encore faire de l'oeil à la boulangère. Le général, visiblement irrité, se lève en trombe de son fauteuil, passe un cadre de porte, en ressort avec un calibre 12. Il dirige la crosse vers le plafond et commence à donner des coups violents.
-Ça va faire, ton esti d'parlage! J'entend pu la game, tabarnak! La prochaine fois, c'pas la crosse que tu va avoir dans face, c'est les balles!
On entend les insultes étouffées de la grosse à travers le plafond, puis, elle claque le téléphone. Silence parcouru de murmures. Puis, X sort de son appartement, avec ses sacs d'électroménagers qui font un boucan métalique.

Scène 5, int. soir, corridor du 2e étage
X monte au 2e et cogne à la porte de son voisin d'en haut, à l'appartement du jeune homme. X est visiblement plus troublé que jamais, les larmes aux yeux. Le jeune homme prend du temps à répondre et quand il ouvre la porte, X demande à rentrer pour parler. Cut to..
À la table de cuisine, la tête entre les deux mains et un mouchoir sur le visage, X pleure devant le jeune qui semble presque amusé par la chose.
-C'est la troisième fois qu'a m'fait ça, la bitch... snif... A m'appelle au téléphone pendant qu'a baise avec son nouveau chum! Pis a m'fait entendre ça! J'sais pu quoi faire, mon gars! ...
-Bah, c'est simple: répond pu.. Entk..
-A m'dit tout! "Là j'ten train dlui sucer la queue, c'que jtai jamais fait à toi pass té rien qu'un loser, pis la y m'bouffe la chatte, pis criss que c'est booon!" Quessé tu veux jfasse?? ...t'es sûr que tu veux pas m'acheter une radio? ...est super bonne...
-Rentre chez toi, achète toi un téléphone à afficheur, pis quand tu vois son numéro, décroche pas... Bon, tu m'excuseras, faut que j'packte mon stock, jpars en tournée à soir... Fait attention à toi, là. On se r'voit dans 3 semaines...
Pendant qu'il dit ses lignes, le jeune homme racompagne X à la porte qu'il ferme dans son dos.

Scène 6, int. après-midi, chambre de X
X vient de rentrer avec, au fond de son sac de traîneries, des cassettes vhs de films porno. Dans sa chambre, les stores fermés, il s'installe devant sa télé, sur son lit, et met une des cassettes dans le magnétoscope tout rafistolé de ruban adhésif. Aussitôt il l'arrête. Il repense au vieux Kermit qu'il a croisé à l'arrêt d'autobus, juste avant d'arriver à l'immeuble. Sa pensée est interompu par le bruit que fait le jeune homme en passant la porte d'entrée. Il l'entend trainer une lourde valise. On le voit monter les marches avec son étui à guitare. X écoute plus attentivement: lorsqu'il entre, il parle avec sa copine qui était restée pendant sa longue absence. Puis, le meuble se remet à couiner... et s'arrête. Pendant, quelques secondes, on ne voit que X qui n'entend rien, ou pas grand chose... Et puis, dans tout le bloc, on entend le jeune crier:
"C'EST ÇA, VIEILLE CRISSE! ÉTOUFFE TOI PIS MEURS!" ... Et le meuble se remet à couiner. X repart sa cassette, mais ne regarde même pas, troublé par tout ce qui vient de se passer. Ellipses pendant lesquelles on voit la lumière à travers les stores de la chambre diminuer de plus en plus, la lampe qui est maintenant allumée. X est dérangé par le bruit d'une ambulance. Il ouvre à moitié la porte d'entrée et regarde des ambulanciers passer devant lui avec une civière sur lequel est la grosse. Il ouvre complètement la porte et monte au deuxième étage où il cogne à la porte du jeune homme.
-Eille, tu sais pas c'qui vient d'arriver? La voisine... la grosse. Est morte d'une crise de coeur.
-Pis l'vieux yé où?
-Yé pas là! ...
Cut to...
L'ambulance qui part, les voisins qui la regarde partir. X est abasourdi, et regarde le jeune homme décontenacé... mais qui affiche quand même un sourire, en répetant: "mais pourquoi, j'ai fais ça..."

Fin. Send.
Désolé d'la longueur, ça m'a juste pogné d'un coup.
-DM- samedi 10 oct. 2009, 20h25

Birthday! Twice... but we forgot.

Bonne fête Rabot!

Et aussi... Bonne fête en très retard a 00essai.
Son anniversaire était le 28 septembre et on a tous passé a côté!

Un an... pour vrai j'en ai pas l'impression.
Gratz a tout le monde.

vendredi 9 octobre 2009

Scénario: Deep Sea Diver

en réponse au scénario/texte/bd du naufragé gracieuseté de legend-r

filmé dans un studio avec quatre murs blancs et une cam vidéo bonne qualité...

scène 1:
Lent travelling avant épaule:
Un Plongeur sous-marin est dos à nous vêtus de son équipement.
bruits de fonds électro waater/merriweather like

On entend ses pensées....
Il faut que je prenne le temps ...
Je me noie dans mes pensées.
Un océan de mes pensées.

scène 2:
même musique. même lieu, différents temps

Pan/travelling étourdissant autout des 2 personnages
une jeune homme et une femme sont entourés par les quatres murs blancs.
Ils parlent et tourne en rond.

scène 1.2:
même mouvement de cam
même scène

on entends ses pensées...
je me rappelle la promenade...
c'était l'après-midi...

scène 3:
On voit le jeune homme qui marche dans le studioblanc

Plan serré avec le dos de son coup à gauche de l'écran, le fond devant lui étant un peu flou.

Dans le plan suivant, un plan subjectif pris à l'île des moulins, où l'on voit les feuilles tombées devant la cam.

send gual:)

jeudi 8 octobre 2009

mardi 6 octobre 2009

zoom in

Ouverture.
Un garçon en suit de neige très loin dans le fond de l'image, on sait qu'il est seul, mais on ne sait pas d'où il arrive. Il apparait a gauche. plan d'ensemble. la neige blanchit le cadre et son habit foncé devient presque flou tellement il contraste.
plan d'un ruisseau en macro, l'eau coule a travers la neige. musique off qui embarque. une guitare folk. un xylophone.
gros plan sur le garcon qui marche dans la neige. se tuque lui arrette au yeux et ses joues sont rouges. la boucanne sort de sa bouche. il prend une pause. se couche dans la neige sur le ventre. la caméra déscend. il s'étend comme un soldat dans une tranchée, il a une carabine daisy ( a pompe) On ne sait pas ce qu'il vise.
plan au foyer du canon du fusil qui vise. le reste est flou et blanc.
plan derriere le garcon, focus sur ses bottes de neiges, de haut. il vise.
coup de fusil.
plan d'une pierre tombale qui recoit un plomb. le plomb disparait, laissant une marque.
un nom inconnu sur la tombe, aucun interret.
la neige tombe.
le garcon se relève, passe a travers des buisson du quel il a du mal a se défaire.

le reste est encore flou,
je ne sais plus quoi faire a partir de là
idée de court métrage, a monter cet hiver.

envoi.

19 ans.

lundi 5 octobre 2009

LGND parle

Tu est Je. Vous est Moi.
Voilà pourquoi je ne ressens pas le besoin de me démarquer des autres. J'ai eu l'épiphanie, enfin.
Tous ceux et celles que je croisent ne sont que mon reflet: le type que je croise au cégep, c'est ma facette étuidant de cégep, ma facette undercover qui ressort pas de la masse, telle fille c'est la forme physique et réelle de mon fantasme, telle autre personne est la représentation de mes goûts intellectuels, etc etc. " Je-suis-tel-et-telle-personne". Je suis tout le monde, et tout le monde est moi.
Le premier pas vers la guérison est de reconnaître sa maladie. Je reconnais mon égo-centrisme.
"Jte comprends, moi aussi j'suis comme ça." ou encore "Ouais, j'ai vécu la même situation, ouais j'ai vu le même film, ouais j'ai blablablablablablabla". On se rattache aux autres. Nous Sommes Unis. Le pire pour moi, c'est les gens qui me sont complètements différents et auxquels je ne peux tout simplement pas me rattacher. La joie là dedans, c'est que je n'ai aucun désir de me démarquer d'eux, étant dans un tout autre rang de personnalité.

J'ai envie de sortir de moi. Faire un projet de mini sketch qui pourrait s'appeler "Life Of Others". Un type de 25 ans dans sa bagnole avec un ami, sur la route. Dans la voiture d'à côté, à sa gauche, une fille du côté passagé rit à gorge déployée, puis sourit au conducteur de la voiture du type de 25 ans. Sous ses verres fumés, il la regarde, lui sourit, elle sourit et rit, il baisse sa vitre, elle aussi: "Art is dead. Pixel is da new grain." Elle ne sourit plus, il part en vitesse sous les feux verts. Un type de 30 ans rentre au dep avec son gosse de 5-7 ans. Celui-ci veut absolument ce bonbon, mais papa n'a plus assez d'argent de son cheque de bs. Il essaie de le faire comprendre, mais finit par prendre son fils par la taille et le sortir du dep. Fiston dit qu'il déteste papa et qu'il le détestera toujours. Reste à trouver les 10-15 autres situations qui ne me concernent pas.

Bonswar.
-JD, 5 octobre 2009, 15h

Vive la vie my god que c'est juste trop bon la vie woow la vie c'est tellement comme le momment présent que tu vie quand tu réalise tu te sens en vie!

L'explication du sentiment...
Les mots sont des balises, ils sont reliés a quelque chose de généralement concret, de tangible. Sinon il font office de nomination pour une abstraction de l'esprit (Exemple: l'amour) - L'amour est simple. C'est un sentiment basique. Mais tout le monde le ressent d'une façon plus ou moin différente. Ce qui en fait par la même occasion un sentiment complèxe et à peut près indéfinissable. Pour nous arranger la vie en tant qu'êtres civiliser qui dépende du langage parlé comme moyen de communication directe on met le terme général "amour" pour y faire référence en cas de besoin. Faite de même avec tout autre concept abstrait du genre "Le bien et le mal", "le sentiment de culpabilité", "l'infini", etc.

On feel, on communique ensuite ou en d'autre mots les sentiments n'ont pas été inventé, le langage des mots est en sorte une tantative de tranduire ces derniers et d'atteindre une plus grande effectivité dans l'organisation social des individus.

Par occurence mes amis... nous ne pouvons en aucun cas traduire les sentiments en mots. En peut utiliser la métaphore à l'infini. Le seul moyen de passer un minimum a travers cette barrière la c'est d'avoir en face de nous comme interlocuteur quelqu'un qui à vécu quelque chose de similaire a ce qu'on lui raconte. Ce cette manière on stimule son imaginaire et faisant des liens entre ce qu'il a entendu de notre bouche et ses souvenirs, il peut se mettre dans un état émotif qui peut se rapprocher du notre. Mais reste que son sentiment est le sien... le notre reste le notre.

À présent enjoi the life.
Désoler pour le fake ass Freud, fake ass étudiant en psychologie qui a jamais étudier la psychologie ni le dévellopement humain voila.

PS: Les fautes d'orthographes...

dimanche 4 octobre 2009

Laisses le temps Alvaro

laisses le temps, man.

je suis assis devant un comptoir. un vitre trouée crée la section entre moi et le plancher gris foncé et noir en tuiles de marbre.

droit devant, sur un balcon suivant des escaliers des tables noir s'empillent. pour chaque table, 4 chaises. pour chaque chaise, un spectateur.

devant eux, plus près d'eux que de moi, un trio joue une musique classique digne de la renaissance. une odeure sublime se dégage des notes. les notes se font entendre du bout des doigts des violonistes, violon-cellistes, pianiste. à leur gauche, pendant que les crechendos donnent des frissons à qui l'ouie n'est pas étrangère, une femme peint une toile.

une vision plan américan d'une rousse qui utilise le noir et le rose sur fond blanc. d'où je suis, on croirait que ses mains sont des pinceaux. pourtant son oeuvre ne semble pas venir me chercher au point ou ses confrères le font.

j'usqu'à présent, tout ce que je me permet de ressentir, c'est le moment présent. je ne voie ni ce qui à précédé ce concert, ni ce qui lui fera suite.

je suis un ordinateur
un ordinateur doté du sentiment
qui s'attriste sur un fond de musique
la musique; espace abstrait célestre, qui n'existe pas, mais qui me rejoint.
je suis un musicien.
je m'ennuie de toi

send.

samedi 3 octobre 2009

Réponse non-symphonique.

De nature plutôt pessimiste, il s'avère ironique que je fasse un article en réponse - optimiste - au dernier publié à ce jour sur 00essai . Je n'entre pas dans le côté personnel de Confusion, puisque j'ignore toutes les subtilités et références dudit article, mais j'avoue et confirme que mon article est une réponse - non pas à l'auteur, mais au thème du texte -. Une réponse? Plutôt une réaction.

Une réaction nécessaire, dont je ne connais pas encore le forme. Elle se définit à l'instant même, au fur et à mesure que vos yeux passent sur chaque bit d'information. Vous formez ce texte. Vous transformez ce texte et j'ai peur de me perdre dans l'abstrait, mais je m'00essai.

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Combien de fois ai-je pris l'autobus?
La 1. La 8. La 19A et les autres que j'ai pu prendre une fois, en hiver, parce que quelqu'un m'a dit : <<Ça va ben plus vite si tu prends celle-là>> Ce que je ne réalisais pas, c'est que je n'avais nul besoin d'aller vite. J'avais juste besoin d'une chose : des numéros reconnaissables. Des chiffres qui seraient une garantie, une assurance.

1, 8 et 19A sont des valeurs sures. Des chars blindés qui m'amènent d'un camps à l'autre, sans failles. [...]

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J'aurais pu continuer un genre de nouvelle très personnelle mais allégorique, si la semaine passée ne s'était pas passée comme elle s'est passée. Après un an de voyages au bord de l'un des chars d'assaut numérotés à ma convenance, je l'ai vue.

J'ai pu croire, au début, que c'était un hasard monstrueux. Mais non. Nous habitons tous les deux la même banlieue. À quelques rues, l'un de l'autre ; ça devait arriver.
Je l'ai vue, je répète, mais elle était une autre. La personne que j'avais connue et, certainement, aimée, n'avait pris qu'un an pour se métamorphoser. Et ce n'était pas comme chez Kafka. Il n'y avait nul mélange entre le fantastique et le réel. Aucune place pour l'interprétation. La métamorphose était concrète. Elle est une autre.

Il ne restait rien de ses yeux verts qui avaient su me charmer dès le premier regard. Certes, ils étaient encore verts, mais ce n'étaient pas ces/ses yeux - que j'avais connus.
De son innocence, il n'en restait que le souvenir. Et du reste, je n'y ai même pas pensé, je veux dire, j'étais face à une inconnue. Et mes souvenirs étaient assez corrompus, je dois l'avouer. Je voulais retrouver quelque chose qui n'existait plus.

Et je suis sorti de l'autobus, comme un soldat naïf, heureux, qui croit servir son pays en allant à la guerre. J'étais heureux car j'ai eu une confirmation. La personne que j'ai connue n'existait plus et je ne peux rien y faire. Je ne veux rien y faire. J'étais heureux car je savais désormais que l'autobus était réellement blindé contre tout genre d'attaque et de souvenir.

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Et ne me dites pas que vous ne voyez pas l'optimisme qui baigne dans ce texte.

Confusion

Tu sais quand le sol se rejoint avec le plafond....

quand les murs disparaissent pour laisser place à un front froid noir et vide.
la vision que je détient de mes yeux se fait bloquer par des cernes qui rapetissent mon champ de vue. Chacun de mes pas est confus. l'insoutenable poids de mon corps me rattrape la nuit lorsque, lumières fermées, je suis 50% de la place que l'on occupait dans mon âme.

rester en vie.
rire. du moins croire que je peux rire

prendre l'autobus pour aller à x endroit, chose dont je me fou sans même le vouloir,
le frigidaire vomis de la nourriture mais moi je n'ai pas du tout envie de passer un morceau de bouffe à travers ma gorge, ce qui alourdi l'état de ma fatigue.

chacun des regards, des visages, de boucane de clope que je vois, ce mouvoi en devenant toi.
je suis derrière une vitre qui me rend muet

je me sens crissement emo, et je n'ai pas nécessairement envie de vous le faire subir,
mais ça me fait du bien d'entendre le son des touches qui renvoi ma pensé

je l'aime, elle ne m'aime plus.
elle ne m'aime plus,
je l'aime

ojo

vendredi 2 octobre 2009

L'ennuie

http://www.myspace.com/thexx écrit avec cette ambiance dans le corps.

Depuis quelques moments, l'ennuie me fascine, m'attire.
Dans mon univers social, l'ennuie est inconcevable, du moins, j'essaie de le rendre ainsi.
Je le fuis, je l'évite par tous les moyens. Souvent...ça se résume à un p'tit joint. Cette fuite inespérée.
C'est con, mais...comment tu fais pour t'ennuyer? pour accepter de t'emmerder?
Quand on n'a rien à faire, rien à crisser, penser, créer, c'est là que ça vient intéressant.
J'observe cyniquement les pauvres êtres, des petites villes, les démunis, les étrangers.
Je suis haut-dessus d'eux?
La tech ça me blase.
Je me fais indie, hipster, underground, pour éviter la routine, same shit anyways...
There's nothing to do....
Ça va tuer notre génération, trop perdue dans son univers social. Un vrai gouffre.
C'est de même qu'ils vont nous avoir, les autres, ceux qui nous veulent du mal.
Notre mal de vie se traduit par
notre incohérence,
notre incompréhension,
notre perte de repères.
On n'a besoin des écrans, pour savoir quoi dire, quoi penser, où aller.
Dans le fond, les écrans ne font que brouiller les pistes...