sans cesse

popwar

dimanche 4 octobre 2009

Laisses le temps Alvaro

laisses le temps, man.

je suis assis devant un comptoir. un vitre trouée crée la section entre moi et le plancher gris foncé et noir en tuiles de marbre.

droit devant, sur un balcon suivant des escaliers des tables noir s'empillent. pour chaque table, 4 chaises. pour chaque chaise, un spectateur.

devant eux, plus près d'eux que de moi, un trio joue une musique classique digne de la renaissance. une odeure sublime se dégage des notes. les notes se font entendre du bout des doigts des violonistes, violon-cellistes, pianiste. à leur gauche, pendant que les crechendos donnent des frissons à qui l'ouie n'est pas étrangère, une femme peint une toile.

une vision plan américan d'une rousse qui utilise le noir et le rose sur fond blanc. d'où je suis, on croirait que ses mains sont des pinceaux. pourtant son oeuvre ne semble pas venir me chercher au point ou ses confrères le font.

j'usqu'à présent, tout ce que je me permet de ressentir, c'est le moment présent. je ne voie ni ce qui à précédé ce concert, ni ce qui lui fera suite.

je suis un ordinateur
un ordinateur doté du sentiment
qui s'attriste sur un fond de musique
la musique; espace abstrait célestre, qui n'existe pas, mais qui me rejoint.
je suis un musicien.
je m'ennuie de toi

send.

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