sans cesse

popwar

vendredi 17 octobre 2008

pack up



C'est un moment intraduisable, indescriptible. 
C'est un moment remplis de haine.

Quand j'ouvre la porte, même la personne que j'aime le plus sur cette planète ne peut me contrôler. Je marche, je vois les gens qui me regarde, je ferais de même probablement. Quand je vois ces gros et grands hommes me laisser le chemin libre je comprends que de l'extérieur quelque chose semble alarmant. Je respire, j'peux pas continuer comme ça, c'est pas moi, c'est pas moi point.

 Je tourne en ronds, je pense et j'évalue. Une pensée globale me vient à l'esprit, une bouffé de rage monte en moi comme jamais au paravant, à y repenser je m'dis une chance qu'aucune personne se tenait dans les environs sur le moment du plus grand, plus fort homme au plus mignon bébé naissant, car je l'aurais tué sur le champs. C'est laid hein? J'suis laid hein? C'est des paroles stupides hein? Faire ça à un enfant, un bébé? Je suis du genre très fort pour contrôler ma colère mais cette fois j'y suis pas arrivé. Explosée dans une pancarte en bois tous prêt, cette rage a sortie d'un coup de poing probablement le plus violent que j'ai jamais envoyé. La pancarte a volée en éclats c'est la qu'elle est venue me chercher "calme toi, calme toi viens avec moi" me dit-elle les larmes au yeux. Je l'ai fait pleurer, j'ai fait pleurer la seule femme que je ne tolère pas voir pleurer et cette fois j'en était la cause. Juste de penser à ça me démolie tellement c'est impensable. C'est la que j'ai réalisé, quand elle va mourir, comment j'vais réagir, agire comme ça pour quelque chose qui me concerne quand je suis la personne la plus avare pour sa propre personne! En espèrant pour la planète que se soit de façon naturelle.

Ces pensées me font peur, j'ai peur de moi. 

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