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popwar

jeudi 9 octobre 2008

Deuxième manifeste: L'extrême

Avant même de commencer dans les détails plus techniques il sera important de comprendre ma conception de l'extrême et sont utilité.


L'extrême est quelque chose d'intangible. Il ne possède aucune matière. Il ne possède aucune cohérence universel non plus, sinon le seul but d'une expression personnel radical qui tente de rassembler quelques personnes qui y trouveront la un sens et une beauté purement esthétique et idéologique. Nous n'avons qu'à regarder différents mouvements de penser extrêmiste pour voir à quel point ceux-ci ont rassembler des groupes de gens à des moments donner de l'histoire. Ceux-ci répondait à des besoins bien précis et étaient directement en relation avec d'autre mouvement sois tout aussi extrême ou bien plus populaires. Je pense à des périodes comme celui du Dadaïsme, de l'Expressionisme pour la peinture. Le néo-réalisme italien et le direct pour le cinéma, le post-punk ainsi que le mouvement industriel pour la musique. Tout ces différents regroupements tournant autour d'une certaine idéologie sont basé essentiellement sur une certaine rupture avec la culture populaire de leur temps et animé par un désir de toucher aux extrêmes. L'extrême ne se touche pas, ne se voie pas, ne s'entend pas et ne se respire pas. C'est un sentiment, un concept qui vien nous toucher et nous ébranler. Un "feeling", un "mood" impossible à cerner entièrement, mais que tous peuvent partager.

On imagine souvent l'extrême comme étant un refus(ce qu'il est essentiellement)mais il comporte aussi sa part d'acceptation. Une acceptation idéologique avant tout qui se transmet ensuite dans les choix posés. Parce-que ici tout est question de choix. Tel plan sera mis à tel ou tel place et durera ce temps déterminer parce-que nous en auront choisi ainsi. Les causes des choix posées peuvent être conscientes ou inconscientes mais même les décisions inconscientes devront devenir conscientes pour bien comprendre comment l'ont construit notre film.

Mais bon... je vous vois déja entrain de vous creusé la tête à tenter de comprendre ou je veut en venir avec mon extrême alors que je ne vous ai absolument rien dit par rapport à ma conception de celui-ci. Et bien voila: Lorsque l'ont s'assoit enfin sur le sofa, la télévision et le lecteur dvd bien arranger, prêt à partir notre film dûment sélectionner à l'avance nous avons une attente. Cet attente est directement lié au genre du film que nous nous apprêtons à écouter. Elle est encrer bien profondément dans notre esprit. Dès le générique de départ nous savons déja que nous nous embarquons dans une écoute qui nous plongera au coeur d'une intrigue quelconque. L'extrême cherche autre chose, il ne cherche pas à nous hypnotiser par l'intrigue. Ce qu'il recherche c'est créer un état psychique différent par le film. L'exemple le plus gros qui me vien en tête c'est l'ennui. Si il y a bien un état psychique dans lequel on ne veut pas se trouver en écoutant un film c'est bien l'ennui. Voila qu'un bon jour, monsieur Andy warhol nous offre des projections durant des heures complètes ou l'on ne peut voir autre chose que l'empire state building en contre plongé, ou bien un homme dormir au fond d'un pièce. Quoi de plus ennuyant: un cinéma ou il ne se passe rien. Voila ce que l'extrême recherche. Provoquer chez le spectateur quelque chose qui l'est rarement. Je ne veut pas affirmer que tout le monde devrait se mettre à faire des films vide de sens et d'interaction mais c'était tout de même une épisode marquante du cinéma.

L'extrême servira non seulement à découvrir quelque chose de nouveau mais à être en réaction avec le plus ancien. Pousser jusqu'au bout de ses limites un concept moindrement utiliser ou laisser pour contre par la vague dominante permet de se rapeller qu'il existe autre chose que les normes déja établies et peut être en découvrir de nouvelles. Les gens parleront alors de beauté esthétique et de paufinement du cinéma. L'extrême se fera un plaisir de redéfinir la beauté et la paufinera à sa façon. Ce qui est beau aujourd'hui ne l'as pas toujours été et ne le sera pas toujours. Il restera dans les mémoires mais sera à un moment ou un autre remplacer par une autre esthétique.

Mais comment créer quelque chose qui n'existe pas? Par nul autre moyen que par association. L'on n'inventent pas de nouvelles couleurs primaires ni de nouveau prismes de bases. Ce que l'on inventent ce sont de nouvelles combinaisons. L'extrême se fait l'avant-guarde dans ce sens ou il s'amuse à défaire et reconstruire à l'aide des éléments de bases sans nécéssairement se soucier des façons populaires d'assemblages. Nécéssairement, de cette façon les spectres de possibilités s'ouvrent béants devant nous et nous permet non pas de créer des chef-d'oeuvres mais bien, dans une tentative créative et dans une démarche personnelle, de trouver de nouvelles façons de faire.

Maintenant que ceci est dit, ont dirait qu'il reste peut de place à l'expression personnel. Je répond fièrement qu'au contraire. Et voila pourquoi: en expérimentant sans cesse notre individu d'insère dans ses propres créations et commence au fil des trouvailles à uitiliser des thèmes récurants et des "patterns" qu'il utilisera de projets en projets. C'est à ce moment que j'en profite pour faire le lien avec les choix conscients et inconscients car même quelques chose de fait consciement possède sa part d'inconscience dans le sens ou le goût personnel s'immisce rapidement dans ceux-ci. On prend une décisions connaissant ses aller et venu, mais reste toujours ce sentiment que l'on aurait pas fait autrement, ou du moin, que pour une raison hors de notre compréhension, ce choix paraissait juste. C'est là la preuve même que l'expression individuelle n'est pas étrangère à l'expérimentation.

Tel les nouveaux nées de ce monde, nous aprennons à nous exprimer avec ce qui nous entours et pour apprendre il nous faut, que l'on veuille ou non, expérimenter les limites du monde que nous habitons et par la même occasion, qui nous habite.

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