sans cesse

popwar

mardi 14 octobre 2008

I Married The American Dream

C'est ce que j'ai remarqué pendant cette fin de semaine de l'Action de Grâce.
Lieu: Chalet
Qui: toute la belle famille
Pourquoi: Parce qu'on me l'a proposé, et que j'ai dit Oui.

D'abord, la famille modèle. Même si elle est reconstituée.
Tout le monde sourit, tout le monde s'envoie chier mais ya rien de sérieux. Tout le monde en rit. Les enfants sont beaux (mais se font constamment dire qu'ils sont laids, pour les taquiner), les parents sont amoureux et mariés (mais ne cessent de s'insulter; la preuve de l'amour réside dans la haine). Ils ont un chien. Mieux: ils ont deux chiens (Golden et Terrier) en plus de deux chats.
Ils parlent toujours. Surtout en termes techniques et monétaires.
"Ben là on veut acheter une maison intergénération (adultes, enfants, et grands parents dans la même cabane), mais on a regarder les prix pis ça monte dans les 100 facilement (100 000$)"
"J'travaillais de 10 à 8, mais ça trop pas rapport comme shift. Anyway, en plus j'suis rendue à 9 et 5 de l'heure, pis les nouveaux sont à 10. C'est tellement con! T'avais tu ben du monde chez vous (à ta job) aujourd'hui? Paske nous c'tait fou! Les clients sont vraiment cons..."
etc.etc.etc.

Ils parlent politique et s'entendent tous.
Pour moi, cette famille ne connaît pas la lourdeur d'un père autoritaire qui ne laisse pas place à l'opinion culturel et politique. Le silence qui pèse parce qu'un tel ose être irrévérentieux et snob à l'égare d'une personne égale à lui, d'un point de vue objectif, mais totalement inférieure, d'un point de vue subjectif.
Cette famille veut acheter un chalet où elle passe l'action de grâce, et discute de refaire la charpente, de reniveler le sol, et ainsi de suite.

On y parle avec raison et mécanisme. Moi je parle le langage du coeur. Je pense et j'imagine, alors qu'eux parlent et agissent. J'ai de la poésie dans la tête, mais eux pensent argent/temps. Lorsque le Meilleur des Mondes entre en collision avec
un habitant de la Réserve à Sauvages, le mélange est houleux, mais étrangement, c'est plus le sauvage qui est dégoûté par la "perfection". Un naufrage est essentiel pour permettre à celui-ci de découvrir une terre fraîche qui puise sa force dans la pensée lucide sans besoin de tout compliquer avec toute la paperasse.
La communication des émotions prime dans mon monde. Saurai-je trouver mon interlocuteur, sans toutefois renoncer à un certain "bonheur" corporel pour autant? Ou devrai-je abandonner ce "luxe" pour repartir à nouveau sur une grande route?

(Article complet sur RADIOVIDEO)

1 commentaire:

  1. POUR VRAI!
    GRATZ MON CHUM! J'ai pas le temps rigth now d'aller lire l'article complet mais gratz milles fois!

    J'te recommente probablement sur ton blog!

    La lacheté du vomis.

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