J'ai jamais aimé les matins, vivant dans une maison mobile, les planchers craques, les gens sont grognons et aiment pas être dérangés, il faut chuchoter, il faut bien manger, il faut baisser le son de la télé. Le matin, les gens sont marabout, endormis et sans vie, l'odeur du café qui me ronge le nez, pendant que je dois me forcer à me réveiller par moi-même. Depuis deux ans par contre, je suis un travailleur de nuit, je me lève à 3 heure de l'après-midi, vie jusqu'à 8 heure travail de 9 à 5 et m'endort vers 7 heure pour tous recommencer le lendemain (ou plutôt plus tard dans la journée). Bon vous vous dites sûrement que c'est pas si mal, que j'ai un bon train de vie, fini les matins vive l'après-midi. Je dirais oui si les fin de semaines n'était pas si détruisantes, voir les gens partir dans leur sommeil quotidien, dormir sur leur deux oreilles, me regarder, me dire bonne nuit, sourire en coin comme s'ils savaient trop bien dans quel gouffre ils me lançaient. Les gens s'endorme, les ronflements me hantes, la haine augmente pendant que ma compassion diminue. Je le sent grimper en moi, il est bien réel, et plus il prend de la place plus je me sent devenir fort, plus j'angoisse, plus il prend possession de mon corps. C'est le Sisteron, je sais il m'a parlé, il m'a dit son nom.
Au début j'en avait peur, la première fois que j'ai croisé son regard, dans le miroir de ma salle de bain, une journée ou rien ne semblait aller bien. Il m'a rassuré, naïf comme je suis, je l'ai crue, il m'a conquis à coups de belle paroles qu'il était la pour mon bien, qu'il était mon ami. Ça c'est passé comme ça pendant quelque temps, quelques mois, ou lui et moi on c'est amusés, lui laissant de plus en plus de place dans ma vie, me faisant croire que c'est se que je voulais aussi. Jusqu'au jour ou cette jolie demoiselle a fait irruption dans ma vie. La plus belle fille que mon regard aie croisé, intéressée par moi, elle s'empara de mon coeur comme s'il était à donner. J'avais enfin trouvé la fille que j'avais besoin, et sans vraiment réfléchir, je dis à mon ami que lui et moi c'était fini, qu'il pouvait retourner de là ou il venait, que j'avais finalement une personne sur qui compter, quelqu'un de bien réel, quelqu'un à aimer. Là est l'erreur de ma vie. Dans une marre de larmes qu'il répandit, le Sisteron dit : "d'accord, qu'il en soit ainsi, si tu ne veux plus être mon ami je deviendrai ton ennemi!". Au début je souris, que peut il faire de toute façon, il n'est que le fruit de mon imagination. Cinq jours passèrent, une semaine de travail toute entière sans que j'entende parler de lui, jusqu'à ce que le Samedi matin suivant, première journée ou ma jolie fée eue couchée chez moi, je sente à mon réveil le Sisteron grimper en moi. Je n'arrivais pas à comprendre, jamais avant il n'avait tenté de sortir en présence d'autrui. Je sentis qu'il voulait faire du mal à ma fée, je lui est ordonné de s'en aller, c'est là que la lutte a commencée. de violent coups se sont donnés, tellement violent que mon corps c'est mit à trembler. Ma mère, ne sachant trop quoi penser appela l'ambulance, cela ne fit qu'empirer les choses, le Sisteron devint de plus en plus fâché et je ne pu faire autrement que de le lâcher. Soudainement je me sentis partir, le Sisteron avait gagné, une autre crise d'épilepsie et voilà c'est reparti, ils allaient m'enlever mon permis pour les douze prochain mois à venir. Alité à l'hôpital, en larmes, souhaitant mourir, il vint me chuchoter à l'oreille : "tu sais se que je veux, je sais se que tu veux, sois mon ami, je serai le tien aussi". Plus tôt j'avais comprit qu'il était plus fort que moi et essayer de résister ne ferais qu'empirer une situation déjà trop "piré" si vous me permettez l'expression.
c'est donc comme ça que je suis devenu ce que je suis présentement, une loque humaine, une tête sans vie, les dernières goûtes de conscience qui me reste utilisées pour écrire cette lettre, avant qu'il vienne me chercher, je suis devenu sont jouet nocturne, il ne devrait pas tarder, 1:30pm, c'est habituellement sontgmnum6kb j ituyrtdgdfgbvx tekuyr u,ktjghfshte43yu7^p;ké zdsaSxz h
Saleté de con de sisteron si jamais jla vois jla pete c sur G
RépondreEffacer