sans cesse

popwar

samedi 8 novembre 2008

Au fond,

tout ce qu'ils ont de besoin, c'est un bateau. Une transportation antipathique et solitaire qui devrait, si le tout se passe bien, les amener où ils en ont envient au compte de quelques nœuds/secondes.

Bruit de fond tonnerres et orages boucan sons bruit rapprochés typhon, peu-être, selon les sons. Danger éminent et calvaire satirique de l'océan indien, à en croire la carte.
la carte déchire sous les orages et les bruits qui ont cessés d'approcher, ils se sont rendues. ils sont passés d'un sens intangible pour aboutir au sens le plus communément utilisé, la douleur.

Sans savoir ni comment ni pourquoi, ils n'ont soudainement plus besoin de rien. Le fardeau de la liberté qu'ils portaient tout les deux et qui était transcendé par l'objet bateau n'existe plus. Ils sont, selon ce que je constate, mort. Pourtant ils n'en savent rien. Jamais ni l'un/ni l'autre n'a été témoin du trépassement de l'autre. Comment alors moi, d'un de mes sens, puisse dire que l'esprit qui habitait c'est deux corps est morts? Ou comment même je pourrais prétendre le contraire de quelque manière soit-il ?

j'ai constaté que je ne constate jamais rien. Je ne suis qu'un corps mort qui se déplace sur un dolly relié à un manche a balais qui s'attache à ma colonne. un esprit nihiliste qui cherche à être actif mais qui semble demeurer passif.

Quelle foutaise.
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2 commentaires:

  1. Quelle foutaise.

    Pourtant, c'étais un beau travelling sur un moment. Si j'etais meilleur en lecture, j'catchrai plus.

    Les livre selon Vertov, ou te caches tu?

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  2. qu'est ce que tu dit toi si t'était meilleur en lecture ?!

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