Pendant ce temps, rien ne se fait, tout se perd.
N'importe qui ici peut faire un film.
L'analyse d'un film me fait chier. Il existe, appréciez-le.
On peut apprendre l'histoire du cinéma, de l'art pour se situer «spatio-temporellement», mais de savoir de façon Freudienne ce que le personnage fait lorsqu'il encule sa mère me sidère.
Bonne soirée
&RA
Dans le fond, regarde le film, et tais-toi?
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RépondreEffacerLoin de là.
RépondreEffacerCertainement que c'est amusant (pour vous) de parler philosophiquement du cinéma et des films pendant de longues heures. Parce que c'est une discussion sans fin. Parce que tout le monde apporte une infinité de points de vue, de théories et que ça fait de beaux commentaires intelligents. Je ne crois pas que ça aide à construire des films. En fait, c'est un bâton dans les roues de la création. Sérieusement, de choisir la couleur d'un mur parce qu'elle signifie un certain trait de caractère au moyen âge, et de concerter là-dessus, est une abbération totale, une perte de temps. (lors de la construction d'un film)
Tandis que vous pouvez parler de la lumière et de montrer l'exemple concretement. Elle est là, visible et très bien pensée par le directeur photo. Tout ça a été construit de toute pièce, penser. Le choix de l'angle du réalisateur sur une histoire (livre/adaptation) est aussi discutable.
Ce n'est pas les éléments métaphysiques/philosophiques qui font un film. C'est une histoire, une réalisation, une photographie, un acteur, un montage, une vision, etc.
Selon moi, déja parler de lumière (celle qui encre au travers de l'objectif et non l'éclairage) commence déja à être un terme trop technique. La plupart s'attarderont a l'image donné. Mais je comprend l'importance tu controle de la lumière, ou pas du controle mais comment l'utiliser.
RépondreEffacerJe sais pas à laquelle tu faisais référence.
Cependant, pour ce qui est de métaphysique de film et tout. je pense tout de même que c'est interessant (si tu vise les cinéphile et non la grande marge) de faire des film basé sur un idée méthaphysique pis construire le scénario pour qu'il rendent le mieux ton idée.
Perso sa m'branche.
Perso, plein d'réal doivent déjà faire sa pis tu/on/les gens s'en rendent pas compte.
Mais oui, à la base, j'imagine qu'il fil au final c'est juste sa. mais ça fait simpliste.
J'pense que ses les film ou le real cher pas quoi s'est juste soucié du scénar qui fait que le film restera qu'a une ecoute, faute d'avoir dequoi de plus deep à analysé (pour les trippeux de scénario et tout la, si on oublie l'image et autre trucs analysable)
Toute approche est bonne, faut juste que tu sache qui tu cible, donne pas un bergman a Jo Flynn d'la pataterie du coin.
(dsl pour le call)
T'as envie de mourir pour une histoire pareille? Putain, ça doit être dur d'être dans ta peau :S
RépondreEffacerPersonnellement, je connais pas grand monde, moi inclu, qui choisi la couleur d'un mur pendant plus de 5 minutes. Et la réflexion serait un bâton dans les roues? De la théorie? On est définitivement pas de la même école... De toutes mes expériences, les pire sont dans la pratique: des acteurs qui ne font pas la job, une caméra glitchée qui glisse et shake entre mes doigts suintant de stress, le temps qui manque à faire suffisament de scènes, les moyens qui manquent toujours! Ah putain, la belle vie ouais! Non j'préfère m'époumoner avec mes réflexions à deux balles qui, elles au moins, me font plaisir à partager avec les autres. Pourquoi? Parce que je parle plus que j'agi. Voilà c'est dit.
Maintenant je retourne m'examiner le visage dans le miroir pendant 2-3 heures.
J'suis du genre a imaginer, a penser et a vouloir partager mes idéaux et mes réflexions. J'aime me regarder dans le miroir pendant des heures.
RépondreEffacerJ'aime la spontanéité. Le minimalisme.
Je crois aussi qu'a un certain point ça devient très naïf de croire que la vérité réside dans la pure réflexion métaphysique. Surtout dans l'art.
La philosophie ne pourra jamais totalement s'incruster dans l'art comme tant d'étudiant l'aimerais. Tout comme l'art n'a pas réellement sa place dans la philosophie. Tout ceci est d'un autre ordre.
Un ordre esthétique et sensorielle. La philosophie n'est aucun des deux. Par contre, la pure réflexion n'est pas a écarté. La théorie et son élaboration autre que par les vieux de la vieilles est essentielle a l'évolution du médium.
Dissmissed.
Bon, alors, on fait un film? Go! Chu prêt!
RépondreEffacerJ'arrête de parler. Juré!
To be honest, je m'oppose juste à l'analyse à la lise, c'est-à-dire une analyse beaucoup trop poussée en se basant sur des arguments très faibles.
RépondreEffacerLes analyses de Lise, c'est comme un documentaire de Michael Moore.
Désoler pour la méchanceté
Tout ce qu'on pense lors du visionnement d'un film, et tout ce qui est discuté par la suite, c'est considéré d'la réflexion, non ?
RépondreEffacerOù est-ce qu'on trace la limite ? Et qui la trace ? Intéressant.
Je suis d'accord avec toi, tout ce que l'on pense durant le visionnement d'un film peut être considéré de la réflexion en autant que l'on pense au sujet lié au film (thème, personnages, esthétique, et j'en passe).
RépondreEffacerJe trouve tes commentaires pertinents anonyme.
Pour Gual : Ce que tu dis concernant Lise est vrai. Son penchant aigu pour la psychanalyse est trop fort dans son cours. Cependant, puisqu'il s'agit d'un corpus, donc d'une sélection précise de certains ''auteurs'' en particulier, je crois que dans ce cas c'est valable. Et voici pourquoi.
RépondreEffacerPour tous, espérons : Je crois que le principe de films auquel je m'attache est celui qui parle par lui-même, de celui qui l'a créé. Ainsi, le réalisateur forge le film selon sa «vision», concrète ou non. Je/tu/il/nous/vous/ils peuvent penser à un concept filmique avant même d'envisager le «créer». Cependant, c'est dans son degré de recherche d'introspection que le dit réalisateur façonne ses films et est donc un idéaliste..(j'écrirai un article peut-être sur cela un jour prochain..)
La psychanalyse et la philosophie ont donc leur place seulement s'ils sont à la base ou ont influencé l'auteur dans sa démarche. (Ce type d'analyse fonctionne car ils sont ''véridiques'' en fonction du «background» de son auteur mais en sommes, ne reposent que sur une caractérisation de l'auteur. Sauf que je ne pense pas qu'il soit humainement possible de cerner un autre individu entièrement. C'est trop jouer à je sais tout.) Mais il arrive des cas où des concepts très anciens (ex : ce cher Aristote et ses animaux politiques) sont inconsciemment récurrents, non seulement dans nos idéaux et valeurs transmises, mais également dans nos pensées (qui avec de la chance accoucheront d'un semblant cinématographique au mieux.)
C'est pourquoi donc, il me semble logique de pouvoir juger de certaines qualités jugées «théoriques» comme la couleur d'un mur abordées dans un film. «Le pourquoi c'est comme ça» ne peut pas seulement être de la spontanéité ou laisser pour contre, si le réalisateur veut que sa «visions» soit cohérente avec son propos filmique. S'il est rouge, il est rouge parce que la pensée acquiesce et correspond à ce qui à été imaginé.
Tout mouvement a son influx nerveux qui guide ses pas. Belle métaphore (ou pas) mais représentative de ce que je pense être l'hybride théo-pratico du cinéma, qui renvoit toujours de l'un à l'autre, intuitivement.
Premier commentaire.. un peu long désolé.
Voila! Merci JF! Tu as tout dit ce qui trottais derrière ma tête.
RépondreEffacerJ'aimerais ajouter un petit truc vite fait: Tout cette analyse en plus de n'être valable que pour l'ensemble du travail d'un même auteur ne peut l'être pour la construction consciente de son propre métrage.
Tout ceci ne peut être utiliser que d'une façon inconsciente ou tout au plus de façon semi-consciente (C'est à dire que le créateur sais que son "leïtmotiv" est signifiant, il connais sa signification au plus profond de lui même mais il se présente toujours de façon spontané et inconsciente lors du processus de création. Si il tentais de rendre ce processus conscient - ce qu'il ne peut absolument pas - une partie de son oeuvre deviendrais sans aucun sens.)