jour 3 (dans cuba)

le soleil frappe sur la peau
trop paresseux pour bouger
apprécie le bruit de l'eau
car tout ça va changer

les voilent glissent en silence
sur la glace qui s'balance
j'tente ma chance comme d'autre patineurs sur l'océan.

chez moi, ils glissent sur leurs pieds
ici, c'est différent, tout aussi élégant
deux voiles, on flotte sans ramer,
ici, c'est différent, c'est différent

on patine sous le vent dans les voiles qui craquent de temps en temps les vagues nous frappent, avec raison.
que faisons nous dans leur maison?

l'océan est paisible pour qui le veut (ou qui il veut),
peu accueillant voir grincheux pour les trop ambitieux

aventure toi, connais toi,
serre ton mat, tourne toi,
serre moi, coupe à droit,
change de proie, le vent fait la loi,
ne regarde pas trop bas,
soi, oh soi,
et ne pense pas.

au large, y'a tout les autres,
ils sont dans des sables qui ne te regardent pas,
ça ne t'intéresse pas,
ici, c'est différent, c'est pas les autres.

y'a des jours qui devraient partir en katamaran
l'océan est grand
y'a des jours ou j'voudrait avoir du temps
l'océan est grand