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popwar

mardi 26 mai 2009

Du cinéma? Ça?

Du cinéma? Ça?
Pour être honnête j'en doute un peu. Premièrement, on ne tourne pas en péllicule. Notre support est entièrement numérique. Nous ne travaillons avec aucune trâme narrative complète (du moin dans mon cas tout vien par bribe, en croisant les doigts pour que le tout se justifie par la forme et l'acte). Si il y a narration alors celle-ci est incomplète. Nos rapport avec le spectateur ne sont pas non plus tout à fait ceux que le cinéma tente d'entretenir ou d'établir. Nous esseyons tant bien que mal de créer une forme de rapprochement par la distanciation et nos mode de production sont parfois même opposé à toute forme cinématographique. Alors ou se trouve le cinéma à travers tout ça?

Je me mentirais à moi même si je disais ne pas rêver de cinéma. Un de mes plus grand désir est sans nul doute de produire quelque chose de cinématographique; créer un scénario bien fait et l'adapter à l'image è l'aide d'une équipe technique, suivre un horraire de tournage bien pensée, etc. Seulement, tout ceci n'est pour l'instant qu'un rêve. Celui d'une autre personne - celle qui m'attend à la fin des années à suivre. Cette façon de procéder ne me ressemble pas complètement et m'y plier pour l'instant serait tenter ce que je ne suis pas tout à fait. J'aspire à autre chose, ce que je recherche se trouve ailleur. Plusieurs facteurs moin personnels et d'ordre plus général m'empêche aussi de gouter au cinéma: manque de fonds, disponnibilités, lacune d'expérience, support technique restreint. Alors c'est pourquoi je dois me diriger vers une créativité nouvelle. Du moin, plus personnalisé, plus adapter à ma condition et je l'espère, plus adapter à la conditions de mes proches aussi. Comme Jonas Mekas disais dans son texte sur le nouveau cinéma américain, les films que nous faisons aujourd'hui ne sont pas les films que nous ferons demains, car demain notre conditon aura changée.

Aujourd'hui j'ai envie d'assembler, de provoquer. Comme tout jeune créateur inconnu de mon âge, j'ai le besoin urgent de sentir mon être se dévellopper, que les gens me reconnaisse comme étant ce dévelloppement. Nécéssairement mes créations reflèterons cet état d'esprit. Et je tient à ce qu'elles le reflète. Aujourd'hui j'assemble ce que je suis. Et pas seulement via une trâme narritive bien découpé mais dans l'ensemble du processus de création/production; dans l'ensemble de ce qui n'est pas perceptible par la simple vision que l'on a de l'image.

Mes sentiments ne sont pas complèxes mais ils sont vifs et changeants. Pour ne pas me perdre, et pour rester authentique avec la simplicité de mes pensées (peu importe comment le language peut les rendres complèxe par son incapacité à tout traduire) j'adopte un minimalisme radicale dans mes démarches. N'hésitant pas à utiliser des images crues et sans grande mise en scène pour bien montrer ce à quoi sert l'image à la base de tout; c'est-à-dire créer une représentation d'un segment du réel pré-choisi. Sans le spectateur, l'image ne vaut aucune fantaisie et il ne faut pas l'oublier.

Certains nous traiterons d'excentriques, d'autres de pervers narcissique. Pour moi, ils ont en quelque sorte raison mais c'est justement notre prédilection à agacer le spectateur et à le forcer à nous regarder qui le rapproche de nos création. L,oeuvre se justifie par elle-même. Ses images font du sens, les actes qui nous sont présenté sont justes. Peut importe le manque scénaristique. C,est lorsque nous acquissons à l'auto-justification que nous avons accès à la vrai volonté de l'auteur - celle qui va au dela des mots et des images.

4 commentaires:

  1. Ya eu un débat là-d'ssus, non? Le cinéma vs la vidéo.... mouin...
    Perso, je sais même pas pourquoi ya eu débat. Dans ma tête, j'ai jamais vraiment pensé que c'est du "CI-NÉ-MAAA" qu'on faisait, autant au cégep que dans le sous-sol de chez soi... Et pour ce qui est des moyens (le financement Sodèche, et tous ces clans hiérarchiques de loups sur deux pattes, costard-cravate), j'irai pas jusqu'à dire que ça brime la créativité (non non! ya des bons projets indépendants qui sortent de là! c'est vrai), MAIS... Moi, une chose que j'ai retenue, en cours, c'est: quand t'as pas le budget pour faire les affaires flyées qu'il y a dans ton scénario, tu inventes une solution adaptée au moyen du tournage, et en bout de compte... ben le résultat est probablement meilleur que l'idée originale! Tout ça parce que tu crées davantage et tu t'adaptes à la situation.
    Le seul point sur lequel je semble encore être désaccord, c'est la question du spectateur, but that's me being an ass: j'IMAGINE qu'il faut un public pour chaque création, mais ma tête bipolaire me dit sans cesse "fukuf le public, tant que t'es correct avec ton oeuvre; que tu en sois fier, sans avoir pour autant à t'en vanter narcissiquement auprès de tes ti namis"... et de l'autre côté, je m'imagine montrer mon ptit film vidéo et que tout lmonde comprenne les insides, les références culturelles que j'ai pluggées... Mais je sais que c'est pas donné à tout le monde. Alors, je ferme ma gueule. Ils comprendront plus tard. Ce n'est pas grave.
    -La lâcheté du Junkie

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  2. La théorie, un jour, j'ecrirais un film nommée;

    y'as longtemps, je voyais les grenouilles.

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  3. Cinéma ? vidéo? Peu m'importe, je fais ce que je fais, appeller ça comme vous voulez, pas la peine de m'étiquetter.

    Je comprends ta vision du cinéma Lazy sans nécessairement l'approuver, probablement parce que j'aimerais que les gens s'ouvrent à nos vidéos et les considèrent à leur juste valeur, donc cinéma. Le vidéo n'est qu'un médium pour moi.

    Dancer in the dark, vidéo ou cinéma?

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  4. pour ceux qui ont fait des cours de logique :

    video : cinema :: dada : art

    kthx.

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